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Affaire Clinique « Les Genêts » : « Où a-t-on vu expulser des malades d’un centre de santé ? »

16 juillet 2019, 14:59, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie

1) M. Badolo, vous ne vous êtes pas fait bien comprendre. J’ai debusqué votre ecrit de 2017 sur Burkina24 et ai fait part de cela sur ce forum. Le probleme tel qu’alors posé etait pertinent et de haut niveau. Passé cela, que les gens sachent que Badolo ne defend pas les insolvables auprès des banques mais posent un probleme qui est plutôt digne de reflexion dans un "think tank" plutôt que sur la place publique. Le probleme qu’il pose est d’ordre fondamental : puisque le regime actuel se reclame de la Social-democratie, pourquoi ne pas sauver des cas comme celui des Genêts si l’on considère que ces promoteurs de la Santé aident l’Etat dans une de ses missions fondamentales en matière de population : le domaine de la Santé Publique.
2) Que les gens cessent de faire l’amalgame entre un debiteur acteur de la Santé Publique avec un debiteur entrepreneur-vendeur de "quinkalerie" ou autre. Les enjeux ne sont de même niveau societal, je bien societal et non sectaire ou sectorielle.
3) Je m’attendais à ce que l’article defende aussi les malades hospitalisés expulsés après une operation chirurgicale juste la veille.
4) Enfin mes propositions pour ces cas d’expulsion si cela n’existe pa s encore (Sous votre controle, Grands Juristes) : instituer le "principe de substitution de responsabilité". Qu’est -ce à dire ? Au lieu de tenir le fautif (debiteur) responsable du demenagement des malades, les Autorités doivent prendre en charge cet aspect de leur mieux :
- a) en informant 1ou 2 mois à l’avance les malades hospitalisés : obligation d’information par malade.
- b) trouver les moyens ou faciliter ces evacuations avant le jour J fatale.
Le principe de substitution veut que ce soit les Autorités ( à travers la Justice) qui l’assument d’abord. Et après cela, les Autorités ouvrent un autre procès contre le fautif pour cette defaillance. Ce principe veut que ce soit les Autorités qui en portent la responsabilité primairement et le debiteur (Clinique ou les Polycliniques) secondairement à l’image du "secondary law enforcement" aux USA. Pourquoi ce principe ?
"Doit-on porter atteinte aux droits fondamentaux en brutalisant, deliberement mettant en danger un citoyen malade hospitalisé du fait de faits qui ne lui sont nullement imputables ?" Pour moi, l’Etat (Justice, etc.) est un grand frère et doit se comporter mieux qu’un boulevardier.
Du courage Badolo pour votre combat mal compris !

"Dieu est et reste Burkinabè"


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