Procès du putsch du CND : ‘’Rambo’’ plaide coupable et demande pardon
10 juillet 2019, 06:38, par
Baye Babou
À l’évidence, les mois passés en prison et surtout l’énoncé des lourdes peines requises ont ramené tous ces gens à la raison. Eux et leurs avocats. On se souvient de leur arrogance à l’ouverture du procès. De ces avocats qui faisaient du juridisme pour étaler leurs connaissances, repoussant du même coup le début du procès alors que tout un peuple attendait de savoir la verité et que justice soit faite. Les voilà suppliant, implorant et pleurant pour éviter qu’on leur inflige ce qu’ils ont infligé à d’autres. En bien pire. Lorsque "Rambo" dit n’avoir pas brutalisé le président Kafando, on comprend en frissonnant que nous avons échappé au pire, si ces gens là avaient réussi leur coup. Surgir dans une salle de réunion avec des tenues, cagoules et armes au point, c’est déjà d’une grande violence. Pointer une arme sur un homme, le forcer à se lever et le séquestrer, c’est d’une rare violence. Si tout cela ce n’est pas de la brutalité, je tremble à l’idée qu’un jours "Rambo" brutalise un être humain.
À l’évidence, les mois passés en prison et surtout l’énoncé des lourdes peines requises ont ramené tous ces gens à la raison. Eux et leurs avocats. On se souvient de leur arrogance à l’ouverture du procès. De ces avocats qui faisaient du juridisme pour étaler leurs connaissances, repoussant du même coup le début du procès alors que tout un peuple attendait de savoir la verité et que justice soit faite. Les voilà suppliant, implorant et pleurant pour éviter qu’on leur inflige ce qu’ils ont infligé à d’autres. En bien pire. Lorsque "Rambo" dit n’avoir pas brutalisé le président Kafando, on comprend en frissonnant que nous avons échappé au pire, si ces gens là avaient réussi leur coup. Surgir dans une salle de réunion avec des tenues, cagoules et armes au point, c’est déjà d’une grande violence. Pointer une arme sur un homme, le forcer à se lever et le séquestrer, c’est d’une rare violence. Si tout cela ce n’est pas de la brutalité, je tremble à l’idée qu’un jours "Rambo" brutalise un être humain.