Burkina : 15 personnes tuées dans une attaque terroriste dans la commune de Barsalogho

Encore des morts. Que nos morts dorment en paix. Les hauts gradés de notre armée se prélassent à Ouaga et à Bobo ou sont nommés ambassadeurs par-ci, par-là alors que le pays est en guerre car c’est une guerre qui nous est faite par ces forces du mal. Les jeunes soldats et autres FDS mal formés et démunis ainsi que les populations civiles sont assassinés partout sur notre territoire. Je vais être dure et vous voudrez me le pardonner.
Personne ne viendra nous sortir d’affaire sinon nous-mêmes lorsque nous allons retrouver nos "couilles" qui nous manquent tant aujourd’hui. Prions Dieu pour que nos "couilles" ne soient pas à jamais perdus au Burkina. Eh oui, un pays a les dirigeants qu’il mérite et les fils et filles qu’il mérite. Qui aurait pensé il y a 40 ans qu’une situation aussi ubuesque que macabre se serait installée dans ce pays dans la durée avec autant de morts. Et très malheureusement, ce n’est pas fini puisque la situation est loin d’être contenue par nos dirigeants civils et militaires actuels. Restons là à prier Dieu qui ne descendra pas et à nous souhaiter condoléances pendant qu’on nous massacre à longueur de semaines.
Rawlings au Ghana n’a pas attendu qu’on aille le chercher ou qu’on aille le prier. Quand il a vu que son pays était à la dérive et qu’il était en mesure d’agir, il a su prendre et assumer ses responsabilités sans état d’âme. Il a nettoyé le pays et l’a remis sur les rails avant de passer la main. Aujourd’hui, le Ghana est cité en exemple. Ça, c’est avoir des "couilles" et c’est ce qui nous manque actuellement au Burkina. Tant que nous allons continuer à nous complaire dans notre laxisme et dans notre conception de la démocratie "à l’occidentale", les terroristes de tous bords se moqueront de nous encore longtemps.
Combien de nos enfants allons-nous enterrer avant de nous réveiller enfin ? Même si vaincre le terrorisme sera l’affaire de tous, Qui pour sauver ce pays ? Qui a encore des "couilles" au Burkina pour taper du point sur la table et mettre de l’ordre dans cette pagaille sans nom qui tue nos enfants ? A l’orée des élections de 2020, posons-nous très sérieusement cette question-là et sortons de la politique politicienne. De devoir dire tout le temps condoléances après le passage des terroristes fait très mal. Et ça n’arrive pas qu’aux autres. A bon entendeur, salut.