Déplacés de Silgadji à Ouagadougou : « On nous a demandé de retourner d’où nous venons »
24 juin 2019, 09:52, par
Le Tigre
Imposé la terreurs au Burkina Faso pour l’obliger à allez à la réconciliation serait une farce. Nous devons être vigilant avec ce genre de discours. Nous avons déjà organisé une réconciliation nationale et même décrété une journée nationale de pardon, qui n’ont pas permis d’éviter ces crises que nous connaissons. En vérité plusieurs millions de Burkinabè ne se retrouvent pas dans ce discours ; et je doute fort de la sincérité de ceux qui réclament à cor et à cris la réconciliation nationale même si elle reste une nécessité. En réalité, la profonde convictions de certains d’entre eux, est qu’on fasse blackout sur les crimes de sang et économiques en disculpant les présumés coupables. Si nous y procédons l’Histoire nous rattrapera car, chaque régime commettra ses crimes et organisera sa réconciliation nationale. Il est de notre devoir d’épargner les futures générations d’un tel rituel sanglant.Je préfère que les faits soient établis et jugés par une justice impartiale et qu’après on se pardonne. s’il y’a lieu.
Imposé la terreurs au Burkina Faso pour l’obliger à allez à la réconciliation serait une farce. Nous devons être vigilant avec ce genre de discours. Nous avons déjà organisé une réconciliation nationale et même décrété une journée nationale de pardon, qui n’ont pas permis d’éviter ces crises que nous connaissons. En vérité plusieurs millions de Burkinabè ne se retrouvent pas dans ce discours ; et je doute fort de la sincérité de ceux qui réclament à cor et à cris la réconciliation nationale même si elle reste une nécessité. En réalité, la profonde convictions de certains d’entre eux, est qu’on fasse blackout sur les crimes de sang et économiques en disculpant les présumés coupables. Si nous y procédons l’Histoire nous rattrapera car, chaque régime commettra ses crimes et organisera sa réconciliation nationale. Il est de notre devoir d’épargner les futures générations d’un tel rituel sanglant.Je préfère que les faits soient établis et jugés par une justice impartiale et qu’après on se pardonne. s’il y’a lieu.