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Education au Burkina : L’avenir se trouve dans l’enseignement bilingue, selon des chercheurs

24 mai 2019, 16:19, par L’Africain curieux

A défaut de les aider personnellement et concrètement, il faut féliciter toutes ces personnes qui se battent pour que nous ayons un système éducatif "endogène", efficace et orienté sur les besoins pratiques du développement.
Je ne suis pas un spécialiste des sciences et politique de l’éducation ; juste un parent d’élèves, qui a été lui-même fait ses armes dans le système éducatif Burkinabè.
En m’insurgeant contre la faiblesse du niveau de nos enfants, contre l’inadéquation ou l’inefficacité du contenu de nos enseignements en rapport avec les besoins de développement du pays et ses potentiels naturels, je suis tombé à la fois sur le continuum d’éducation multilingue, sur le site internet de l’AREB (ensemble la documentation qui y est publié), sur les rapports de Solidar Suisse, l’œuvre de Tin Tua, de la FDC y afférent et je me suis révolté...de voir que des privés ont réfléchi à la place des gouvernants, ont expérimenté avec des moyens qu’ils ont eux-mêmes recherchés, avant de servir à l’Etat un système pour performer l’éducation nationale... et de voir que l’Etat tarde à s’en approprier de façon opérationnelle et généraliser, mettant en péril la pérennité même de CEM dont les artisans (apprenants, enseignants, bailleurs et population) peuvent se lasser d’attendre la "révolution".
Ce système peut permettre d’élargir la base des apprenants (des enfants aux vieux adultes) et, en ayant le courage de toucher au contenu des enseignements, les bénéficiaires instruits seront en même temps des producteurs (dans tous les domaines du secteur primaire notamment).
S’il était seulement possible de raccourcir les temps de l’enseignement fondamentale entre 3 et 4 ans maximum tout en redéfinissant le contenu des programmes pour sortir du personnel pouvant officier dans le secteur primaire, ce serait un début. qu’au delà de ce niveau, le système produise des transformateurs de matières premières et des personnes à même de les commercialiser. Que le niveau supérieur serve à la conception et à l’enseignement/encadrement et à la recherche. il faut courageusement se prendre en main et arrêter de faire de l’école un lieu d’acculturation et de production de citoyens complexés mais surtout incompétents !
Peut-être en finira-t-on un jour avec frénésie de suivre un enseignement théorique, étranger, éculé, linéaire, stéréotypé, voire "abrutissant" jusqu’au supérieur éventuellement aux fins de se faire employer.... par les capitaux étrangers, généralement "hostiles" à notre propre véritable développement.
Enfin, il faut bien commencer quelque part...


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