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Crise à la Fédération de lutte : « Les lutteurs ont boycotté le championnat par solidarité avec le capitaine »

15 mai 2019, 07:47, par Goulgoulé

Comment je suis passé de la créativité à l’instinct terroriste ?

Si le modérateur ne censure pas mon post, j’aimerai apporter mon témoignage sur la mésaventure que j’ai vécu avec des agents du ministère de la culture, qui m’ont totalement dépouillé du fruit de la médaille d’or que nous avons remporté aux 4èmes Jeux de la Francophonie au Canada.

Au départ, le technicien que le Directeur de l’ATB a mis à notre disposition pour assuré la régie a été rayé de la liste que j’ai personnellement remis au ministère . Face à cette injustice, j’ai entrepris une démarche pacifique afin de le remettre sur la liste, aussi permettre à l’agent du ministère de la culture infiltré à la place du régisseur principal, de voyager au compte de la compagnie Lawazi que j’avais crée en 1999. J’ai haussé le ton au ministère face à cette injustice, au risque de me voir menacer de ne plus représenter le Burkina à la Francophonie, si je continuais à mettre à nu leur jeux.

Je vous épargne de l’usurpation de titre qu’il a utiliser pour me remplacer pendant les réunions d’information et de préparation. Je l’ai découvert lorsque je suis allé réclamer les tickets d’entrée que les finalistes devraient bénéficier. La dame à l’accueil m’informe que les tickets ont été remis au directeur de la compagnie, de même que la suite du programme après la proclamation des résultats. Bref, Nous avons remporté la médaille d’or et fait retentit l’hymne nationale du Burkina sur la ville d’Ottawa.

C’est à l’aéroport sur le chemin de retour que l’agent du ministère nous a remis à chacun une casquette "Jeux de la Francophonie", comme cadeaux, de la part de la Francophonie.

De retour au Burkina, il a tenté de m’écarter et de prendre en otage la compagnie et tous le projet de tournée que le spectacle devrait faire dans les pays Francophones. Il est même allé retirer du ministère de l’administration les récépissé et réglement interieur de la compagnie, pour l’adapter à ses besoins. Les réunions de la compagnie se faisaient désormais chez lui à domicile et j’e n’étais parfois pas associé. La réalité a finit par triompher car malgré toutes ses manigances, il ne pouvait pas faire tourner le spectacle sans ma présence en tant que danseur et chorégraphe de la pièce. Il a finit par faire imploser la compagnie, en créant des division entre nous, avec parfois des connotations ethnique. Avec son nouveau titre de médaillé d’or, il a eu le luxe de prendre une disponibilité au ministère pour travailler pour la francophonie, pendant que je me battait pour recoller les morceaux d’un pan de ma vie artistique qu’il a détruit par méchanceté et par avidité.

Pour me confesser, j’ai eu de la haine envers lui avec des instincts terroristes qui bouillonnait en moi. J’étais capable en ce moment de lui tendre une embuscade et et l’envoyer une décharge de chevrotine en plein face, et de la cramer dans sa 4X4 qu’il a eu le luxe de s’acheter avec le fruit de mon travail, alors que moi j’avais juste besoin de vivre de mon art et de pouvoir soigner ma mère à qui j’avais fais une promesse.

Dans ma logique Dji’hartiste sa disparition devrait assainir le milieu culturel afin que plus jamais un artiste ne soit spolié du fruit de plusieurs années de travail et de persévérance. Bref, j’était devenu un potentiel et dangereux "terroriste" qui commençait à développer des envie de meurtre. Il a réussit à me faire basculer du monde de la créativité au monde du terrorisme, avec des envie de meurtre qui passaient en boucle dan la tête.

Ma mère pour me soutenir pour me consoler m’a dit ceci" S’il ne mérite pas ce qu’il t’a pris, ça ne lui rendra jamais heureux " A toi de contourner ses obstacles pour avancer. Après ma mère j’ai tout confier aux lois de la nature, tout en priant pour qu’il vivent longtemps afin de récolter le fruit de sa propre méchanceté et sa volonté de réduire l’autre à néant.

Malgré les correspondances que j’ai adressé au ministre de l’époque , dans l’espoir d’avoir une confrontation pour réparer les tord et me libérer de cette emprise, rien n’a été fait comme si tout allait bien et qu’il fallait circuler , parce que il y a d’autres dossiers plus importants à gérer.

Je disait à un ami qu’après l’échec de toutes mes tentatives de rentrer en possession des documents officiels que la francophonie nous a fournit , j’ai imaginé une scène où je fais un selfie avec en arrière plan les bâtiments du ministère de la culture qui explosent au ralentit avec le slogan" Si malgré vos salaires vous venez piller les artistes, c’est que vous êtes des terroristes ." Bref,

Je partage cette expérience, aussi pour montrer d’où et comment on peut fabriquer des terroristes qui au départ étaient des hommes honnêtes et intègres. Si l’on continue de spolier la population du fruit de leur existence, vous les poussez à l’extrémisme et à la radicalisation. Et au final quand ils auront plus rien à perdre, c’est contre les spoliateurs qu’ils se retourneront un jour.

Au final, cette mésaventure m’a inspiré un projet de livre sous forme de témoignage , pour démontrer comment un rêve qui au départ était un idéal, une fois atteint peut se transformer en cauchemars .

Je ne fais aucune diffamation, et ce ne sera qu’une simple coincidence si cette histoire ressemble à une histoire pareil.


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