Angela Merkel à l’UO : « Amer souvenir d’un rendez-vous manqué »
5 mai 2019, 16:31, par
Hamza Kouanda
Cher Mars (fils de Jupiter lol), vous êtes libre de votre opinion qui finalement n’engage que vous.
En publiant cet article, j’ai accepté qu’il soit soumis à la critique des lecteurs de ce site dont les avis et points de vue peuvent venir contredire, appuyer ou compléter mon propos. Toutefois, pour que la critique (négative ou positive) d’un texte soit pertinente, il faut au minimum avoir lu et analyser les arguments qui y sont développés afin de pouvoir les juger et émettre des opinions.
Or, je constate, qu’à l’instar de « Yiriba », « A qui la faute ? » et « La vérité » votre critique est hors contexte. Globalement, vous avancez l’idée selon laquelle ce texte est « toujours en train d’accuser » sous-entendant ainsi que je refuse de voir notre part de responsabilité collective ou du moins celle de nos dirigeants. Ce raisonnement binaire n’est pas fondé.
Dès le second paragraphe en posant la question « quel est ce pays où les dirigeants livrent la jeunesse à chaque aigle qui se pose ? » les dirigeants sont interpellés et plus loin dans le texte je propose une grille qui met en évidence certains mécanismes symboliques qui conduisent à leur docilité. De même, leur part de responsabilité dans l’orchestration de la mise en scène (notamment concernant les critères de sélection, la nature et le déroulement de l’exercice, etc.) que vous appelez plus sévèrement partie récréative (est-ce donc un divertissement, un spectacle ?).
Toujours dans ce texte, je fais une suggestion sur la façon dont la jeunesse pourrait occuper un rôle actif durant ces rendez-vous, est-ce là aussi simplement une accusation ?
Le rendez-vous manqué (du moins avec Jupiter) est dû principalement à :
– l’attitude des aigles
– l’attitude de nos dirigeants
– aux étudiants qui ne sont pas suffisamment outillés et qui ne sont que le résultat d’un système éducatif et universitaire qu’il faut interroger.
Ainsi je trouve votre critique hors de propos, en ce qu’il s’agit essentiellement d’un procès d’intention.
Par ailleurs, vous appelez les étudiants à davantage se former ; cela est fort louable, mais il en est de même pour tous les citoyens désireux d’avoir une opinion éclairée et de comprendre les enjeux propres à notre pays et au monde qui l’entoure : peut-être qu’en lisant les historiens et intellectuels (Cheikh Anta Diop, Ki Zerbo, Achille Mbembé, etc.) vous aurez davantage de recul quant au propos de Sarkozy.
À ce sujet, je vous fais remarquer quelque chose de grotesque : ce discours pour dire que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » a été prononcé dans l’université qui porte le nom de celui qui avec d’autres a voulu écrire l’histoire de l’Afrique antique.
Cher Mars (fils de Jupiter lol), vous êtes libre de votre opinion qui finalement n’engage que vous.
En publiant cet article, j’ai accepté qu’il soit soumis à la critique des lecteurs de ce site dont les avis et points de vue peuvent venir contredire, appuyer ou compléter mon propos. Toutefois, pour que la critique (négative ou positive) d’un texte soit pertinente, il faut au minimum avoir lu et analyser les arguments qui y sont développés afin de pouvoir les juger et émettre des opinions.
Or, je constate, qu’à l’instar de « Yiriba », « A qui la faute ? » et « La vérité » votre critique est hors contexte. Globalement, vous avancez l’idée selon laquelle ce texte est « toujours en train d’accuser » sous-entendant ainsi que je refuse de voir notre part de responsabilité collective ou du moins celle de nos dirigeants. Ce raisonnement binaire n’est pas fondé.
Dès le second paragraphe en posant la question « quel est ce pays où les dirigeants livrent la jeunesse à chaque aigle qui se pose ? » les dirigeants sont interpellés et plus loin dans le texte je propose une grille qui met en évidence certains mécanismes symboliques qui conduisent à leur docilité. De même, leur part de responsabilité dans l’orchestration de la mise en scène (notamment concernant les critères de sélection, la nature et le déroulement de l’exercice, etc.) que vous appelez plus sévèrement partie récréative (est-ce donc un divertissement, un spectacle ?).
Toujours dans ce texte, je fais une suggestion sur la façon dont la jeunesse pourrait occuper un rôle actif durant ces rendez-vous, est-ce là aussi simplement une accusation ?
Le rendez-vous manqué (du moins avec Jupiter) est dû principalement à :
– l’attitude des aigles
– l’attitude de nos dirigeants
– aux étudiants qui ne sont pas suffisamment outillés et qui ne sont que le résultat d’un système éducatif et universitaire qu’il faut interroger.
Ainsi je trouve votre critique hors de propos, en ce qu’il s’agit essentiellement d’un procès d’intention.
Par ailleurs, vous appelez les étudiants à davantage se former ; cela est fort louable, mais il en est de même pour tous les citoyens désireux d’avoir une opinion éclairée et de comprendre les enjeux propres à notre pays et au monde qui l’entoure : peut-être qu’en lisant les historiens et intellectuels (Cheikh Anta Diop, Ki Zerbo, Achille Mbembé, etc.) vous aurez davantage de recul quant au propos de Sarkozy.
À ce sujet, je vous fais remarquer quelque chose de grotesque : ce discours pour dire que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire » a été prononcé dans l’université qui porte le nom de celui qui avec d’autres a voulu écrire l’histoire de l’Afrique antique.
Cordialement,