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Elections couplées de 2020 au Burkina : Les journalistes révisent leurs cours d’éthique en période électorale

29 octobre 2020, 19:20, par Ka

’’’La formation est animée par Dr Jean Claude Méda, journaliste et universitaire. Dès l’entame de ses propos, il a fait noter qu’en Afrique, les périodes électorales sont jalonnées de conflits et de violence. Ce qui fait que les journalistes sont souvent soumit à d’énormes pressions.’’’

Merci Dr. Jean Claude Méda : Avec toutes et tous les Burkinabé qui vont sortir bientôt dans les urnes pour donner au Burkina un président du Faso, le manque du respect de la déontologie journalistique ne sera pas toléré : Car, sur ce site, des sicaires comme Pascal Zaida et Marcel Tankoano ont déjà prévu une crise a l’Ivoirienne avec les élections qui arrivent. La liberté de la presse et le respect de la déontologie journalistique vont de pair avec la bonne gouvernance. Dans un pays "développé", le journalisme d’investigation doit exister, mais en vertu de la déontologie, il ne faut pas confondre investigation et calomnie. Il n’y a pas de place pour les affabulations et les rumeurs.

Cette formation tombe à pic avec les élections du 22 Novembre, car, le travail du journaliste, c’est d’informer, et ce, le plus objectivement possible. Les manipulations et autres trafics d’influence sont en-dehors de ses attributions, voire franchement contraire à la déontologie de la profession. La presse ne doit pas se laisser instrumentaliser par qui que ce soit, surtout pas aux politicien aux petits pieds avec leurs miettes.

A mon avis ce qui ne regarde que Ka, la presse Burkinabé dans ces dernières années a perdu toute sa crédibilité. On remarque que c’est devenu qu’un objet de plaisanterie. Quant aux sites web spécialisés... c’est pareil. La liberté de la presse oui, mais à une condition : le strict respect de la déontologie professionnelle qui s’applique à cette activité. Il faut définitivement prendre en compte le fait que journalisme et communication sont deux métiers totalement différents et incompatibles entre eux. Pareil entre journalisme et romancier.

Beaucoup de nos journalistes surtout des radios, se montrent des vrais professionnels dans la manipulation de l’information, justement, qui est le nœud du problème.

Conclusion : Un journaliste ne doit pas "manipuler" l’information, mais la traduire sans déformation en lui donnant la juste importance qui découle de son contexte. . Malheureusement on lit ou on entend à la radio des journalistes de véritables "mercenaires de la plume ou des langues vernaculaires" au service d’intérêts plutôt contestables, et, en tous cas, peu conformes au code de déontologie (que beaucoup feraient mieux de revoir leur métier de journaliste.


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