Décès de TOE / OUEDRAOGO ALIMATA JACQUELINE : Remerciements

Je suis la marraine de Jacqueline quand nous étions encore sur les bancs du Lycée Philippe Zinda Kaboré. Elle était dans le premier cycle (5ème, 4ème) et moi j’étais déjà en 1ère. Jacqueline m’a donné un amour très filiale. Elle était discrète et réfléchie. Elle aimait son travail et avait la conscience et compétence professionnelle. Pionnière, Elle était un très bon cadre financier que le Burkina perd. Elle était à Paris pour ses études en droit, et j’étais à Bruxelles avec mon époux. Elle préparait également son mariage, et elle est venue nous annoncer qu’elle se mariait, mon mari réjouis et flatté de cette marque de délicatesse, me donna de quoi lui trouver quelque chose qui seyait à une future mariée.

Lorsque nous sommes revenus à Ouaga, Jacqueline était déjà dans son élément et très estimé. En souvenir de sa visite à Bruxelles, Jacqueline est venu nous offrir un souvenir inestimable.

Dans mes moments de tourmente, Jacqueline est venue me voir. Elle m’a confié des choses qui m’ont permis de bien me situer afin d’éviter des pièges.

Ainsi meurt dans l’anonymat des grandes femmes qui auraient pu apporter un grand plus à notre pays.

Jacqueline, je croyais te revoir un jour pour t’embrasser bien fort dans mes bras, mais le monde est ce qu’il est, notre destin ne nous appartient pas, la grande faucheuse frappe qui elle veux. Mais je voudrais dire à tes enfants, mes petits enfants, qu’elle laisse dans la douleur, que leur mère et grand-mère a vécu parfaitement dans les grâces de Dieu. Que le reste qu’elle n’a pas réussi à donner à ce monde, qu’elle le poursuivra avec plus de clarté auprès de Dieu à travers vous. Qu’ils essuient donc leurs larmes et qu’ils se disent que maman, grand-maman est toujours là à leur côté

Que la terre te soit légère, M,dwell Ouédraogo, rii m’meng pa riim m’yuuré et que Dieu apaise le coeur de tous ceux et toutes celles qui te perdent douloureusement dans cette circonstance et ta marraine avec.