Procès du putsch : « Tu auras un papa prisonnier », lance le général Diendéré à son fils Ismaël
28 mars 2019, 16:20, par
Juste
« Tu auras un papa prisonnier », on sent toute l’affection d’un père pour son fils ; malheureusement ils n’ont pas donné cette chance à d’autres enfants qui, eux aussi sont des fils de ce pays. Lui au moins pourra de temps à autre passer voir son père en prison et qui sait si dans le fourre-tout de la réconciliation dont parle certains il ne va pas bénéficier d’un élargissement. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a des enfants qui ne savent même pas où leur père a été enterré. C’est tout ça qui est inacceptable et qui corse la réconciliation dans ce pays. Que vous ayez tué mon père ça, c’est votre droit puisque vous étiez les plus forts mais que même mort il n’ y ait aucune pitié pour sa progéniture, on a vraiment à faire à une autre race de Burkinabê. Ceux qui parlent de réconciliation facile n’ont jamais perdu un être cher dans des conditions inhumaines. C’est très dur, très très dur. Je m’excuse.
« Tu auras un papa prisonnier », on sent toute l’affection d’un père pour son fils ; malheureusement ils n’ont pas donné cette chance à d’autres enfants qui, eux aussi sont des fils de ce pays. Lui au moins pourra de temps à autre passer voir son père en prison et qui sait si dans le fourre-tout de la réconciliation dont parle certains il ne va pas bénéficier d’un élargissement. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a des enfants qui ne savent même pas où leur père a été enterré. C’est tout ça qui est inacceptable et qui corse la réconciliation dans ce pays. Que vous ayez tué mon père ça, c’est votre droit puisque vous étiez les plus forts mais que même mort il n’ y ait aucune pitié pour sa progéniture, on a vraiment à faire à une autre race de Burkinabê. Ceux qui parlent de réconciliation facile n’ont jamais perdu un être cher dans des conditions inhumaines. C’est très dur, très très dur. Je m’excuse.