Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Session du Bureau politique national du MPP : Le Premier ministre met les points sur les « i » !
25 mars 2019, 12:14, par
Divorce avec l’insurrection
« depuis sa création, je suis militant de base de l’ombre du MPP et je souhaite rester dans cet anonymat, comme nombreux de mes camarades à travers le pays. A la création du MPP, j’étais commissaire pour le Burkina Faso à l’UEMOA, et compte tenu des obligations qui s’imposaient à nous à l’époque, nous n’avions pas le droit de prendre des positions politiques ouvertes, au risque de nous voir démis de nos fonction »
La question qui se pose est la suivante :
peut-on être militant du CDP et être militant du MPP à la fois ?
Pourquoi a-t-il attendu d’être nommé premier ministre avant de déclarer son appartenance dans l’ombre au MPP ?
Pourquoi n’a-t-il pas courageusement rendu sa démission officielle du CDP, comme le Larlé Naba Tigré qui était député à l’époque ?
Il y’a de quoi être déçu des propos du vieux Dabiré, car il est incompréhensible qu’un militant convaincu milite dans deux partis politiques, à moins d’être un véritable opportuniste. Cette transhumance politique s’explique avant tout par un manque de conviction politique. Cela prouve qu’il a accourru au MPP par intérêt, pour se placer le plus près possible de la table où trône le plat de soupe. C’est ainsi qu’on a d’éternels migrants en politique qui veulent brouter à tous les râteliers. Surtout si des promesses se multiplient de l’autre côté.
« depuis sa création, je suis militant de base de l’ombre du MPP et je souhaite rester dans cet anonymat, comme nombreux de mes camarades à travers le pays. A la création du MPP, j’étais commissaire pour le Burkina Faso à l’UEMOA, et compte tenu des obligations qui s’imposaient à nous à l’époque, nous n’avions pas le droit de prendre des positions politiques ouvertes, au risque de nous voir démis de nos fonction »
La question qui se pose est la suivante :
peut-on être militant du CDP et être militant du MPP à la fois ?
Pourquoi a-t-il attendu d’être nommé premier ministre avant de déclarer son appartenance dans l’ombre au MPP ?
Pourquoi n’a-t-il pas courageusement rendu sa démission officielle du CDP, comme le Larlé Naba Tigré qui était député à l’époque ?
Il y’a de quoi être déçu des propos du vieux Dabiré, car il est incompréhensible qu’un militant convaincu milite dans deux partis politiques, à moins d’être un véritable opportuniste. Cette transhumance politique s’explique avant tout par un manque de conviction politique. Cela prouve qu’il a accourru au MPP par intérêt, pour se placer le plus près possible de la table où trône le plat de soupe. C’est ainsi qu’on a d’éternels migrants en politique qui veulent brouter à tous les râteliers. Surtout si des promesses se multiplient de l’autre côté.