« Yacouba Isaac Zida est le capitaine idéal du navire Burkina » (Mouvement Génération Zida pour la patrie)

Ce mouvement est piloté depuis le Canada, plus particulièrement de Gatineau qui est une ville voisine d’Ottawa où se cache Zida. Comprenez donc que c’est Zida lui-même qui finance des gens pour lancer et mener ce mouvement.
Le langage révolutionnaire utilisé dans ces messages ne sied pas du tout à ce monsieur qui est aux antipodes de Thomas Sankara. Sankara est devenu président avec le grade de capitaine et est mort avec ce grade, mais ce monsieur a accepté de passer de lieutenant-colonel à général de division. Il est à classer avec des gens comme Mobutu et non Sankara. Sankara a été président pendant 4 ans, mais est mort pauvre alors que ce monsieur roule dans l’or après avoir été premier ministre pendant seulement une année. Sa femme n’a-t-elle pas été interceptée au Canada avec des centaines de milliers de dollars ? Elle n’était d’ailleurs pas à son premier coup. Ses enfants étudient au Lycée Claudel (école française d’Ottawa) dont les frais de scolarité sont très élevés (en moyenne 12 000 dollars soit 5 400 000 frs par année par enfant). Où trouve-t-il l’argent pour payer les études de ses enfants alors qu’il est réfugié ? Les enfants des vrais réfugiés vont à l’école avec les enfants des Canadiens et ont droit à l’éducation gratuite de la maternelle au secondaire. Cet argent vient certainement des caisses de l’État que son frère en Christ Job et d’autres l’ont aidé à piller. Peut-être que ça vient aussi du temps où son ancien ami et complice Guillaume Soro le finançait. Argent tâché de sang !
C’est ce monsieur que vous voulez soutenir ? Ne ternissez pas l’image de la jeunesse burkinabe en parlant en son nom. La vraie jeunesse écoute la voix de la raison, apprend de l’histoire, sait analyser et tirer des conclusions. La vraie jeunesse n’écoute pas son tube digestif, mais la voix du peuple, la voix de l’intérêt du peuple. Zida ne fera que perpétuer la tradition des clans voraces qui a mis et met l’Afrique à genou. S’il vous plait, ayez le sens de l’honneur et ayez pitié du peuple burkinabe.