Quand Rosine Coulibaly cite Thomas Sankara : « Vous ne pouvez pas accomplir des changements fondamentaux sans une certaine dose de folie... »

Arrêtons de nous étriper sur le sort de Mme Rosine Coulibaly au nom si poétique.
Elle a été ministre du Régime Kaboré qui est la continuation du régime du satrape Kouassi-Compaoré Blaise. Et la seule chose qui vaille dans cette affaire, c’est l’appréciation du bilan collectif de ce gouvernement Kaboré. Les considérations subjectives et sentimentales quant à l’action et au parcours individuel de cette dame ne présentent aucun intérêt pour notre peuple.
Il y a plus essentiel à mettre en avant quant au rôle politique de cette dame, à savoir :
Son parcours typique de pur produit du système colonial des Nations Unies en Afrique. Elle sort de ses instituts de formation et y a servi comme agent.
Mais nous autres Africains avons souvent tendance à admirer les réussites individuelles dans les structures internationales de la domination occidentale ; ce qui nous écrase et que le système occidental nous vend comme emballage de compétence et de démocratie.
Nous oublions vite par méconnaissance de l’histoire, ce qu’est devenue l’ONU et son système international de domination de l’Afrique ; et au service de qui œuvrent ses agents africains pour ne pas dire Nègres.
Quelques rappels utiles :
 1- L’ONU c’est le fiasco Congolais en RDC depuis les années 1960.
 2- C’est la partition du Soudan, de la Somalie.
 3- C’est le sabotage de la Libye.
 4- C’est la crise ivoirienne avec Choi-Ouattara-Compaoré.
 5- C’est le Mali et l’insécurité qui gagne tout le Sahel.
Bref, on pourrait multiplier les exemples à travers le monde où l’ONU organise le chaos et les menaces à la paix mondiale par les moyens de tout le système occidental de domination du monde avec ses agences et sa pléthore de fonctionnaires internationaux, surtout africains ; et dont est issue Mme Rosine Coulibaly ; celle là même qu’on a cherché, un moment, à nous la vendre comme Premier Ministre.
C’est dangereux de se laisser pourrir la tête par RFI et France 24. C’est prendre le risque de ne jamais voir les vrais enjeux des menaces que la bancocratie néolibérale et le système colonial onusien fait peser sur nos destins.
On ne peut avoir servi un régime qui a contribué à la liquidation de Thomas Sankara pour finir par le citer comme justification de ses propres échecs politiques.
Na an lara, an sara !
La Patrie ou la mort !