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Vie politique nationale : L’ex-parti au pouvoir, le CDP, se dote d’un Haut-conseil

7 janvier 2019, 20:39, par Ka

Caca : Si tout dont je dis du CDP n’est pas claire, alors éclaircisse ma lanterne. Quand à ce qui s’est passé a Yirgou, j’ai déjà dit ce que je pense avec nos propres frères déguisés en terroristes fantômes pour tuer leur propre famille. Pendant ce temps d’autres en profitent pour soulever une guerre ethnique. Pour moi il n’y a jamais une question d’ethnie au Burkina. Que ça soit les Lobis venu du Ghana panaché des baoulé de la Cote D’ivoire en dagara ou les peuls venus du Nord, les mossi du centre, le Burkina de nos ancêtres était un peuple d’une même famille accueillante, solidaire. Un exemple que je vis toujours c’est quand j’étais un élève dans le primaire, les centimes qu’on m’offrait, j’achetais toujours le lait d’une peule : étudiant j’ai appris qu’elle a déménagé, aujourd’hui a plus de 60 ans je continu d’acheter le lait de la petite fille de la peule qui me vendait le lait. Sa famille est devenue ma famille, malgré qu’elle déménage souvent.

Pour te dire caca, que le problème ethnique est très incompréhensive pour des extrémistes qui ont une seul idée fixe que pour une ethnie et son individu puissant : L’histoire ethnique de notre monde s’est renforcé après Jésus-Christ, qui a mis des braises sur les histoires ethniques et les origines douteuses. Tous ceux qui sont nés avant les indépendances de notre continent, sont forcément des ethnies et des origines douteuses, puisque les nationalités dont ils se prévalent (ou dont vous vous prévalez tous) maintenant n’existaient pas au moment de leur naissance, et encore moins à la naissance de leurs parents. Qui sait si vraiment Blaise Compaoré qui a opté pour la nationalité Ivoirienne, ses ancêtres ne viennent pas de la Cote d’Ivoire ou du TOGO ? En plus, on naît où on naît, et de qui on naît, c’est une chose dont on n’est pas responsable, et qu’on ne peut pas le modifier. Aucune naissance n’est honteuse, et être né à BOBO comme Dioula, à Koudougou, à Ziniaré, à Ouahigouya comme mossi, à Tenkoudougou comme Bissa, cela ne peut pas être considéré comme infâmant. Simplement les querelles ethniques des politiques amateurs de notre pays, surtout pour les pouvoirs régionaux, constituent un obstacle considérable au développement du pays que nous aimons tous : Et si le Burkina en est encore là où elle est, c’est en grande partie à cause de ça.

C’est pourquoi certains comme Blaise Compaoré et compagnie après avoir saigné leur "pays" pour parvenir au pouvoir, ont perdu le chemin de la raison qui indique la voie de sortie honorable avec le rôle de mossi puissant. Ayant fait main basse sur toutes les richesses du pays, ils sont condamnés à rechercher les voies de leur survie. Malgré les avertissements venant de tous les bords, ils veulent s’adonner au jeu dangereux de trapéziste, par la mise en place d’une nouvelle stratégie avec le terrorisme déguisé, la guerre ethnique pour diviser le peuple et accaparer le pouvoir sans partage. C’est pourquoi, que ça soit au Nord, à l’Ouest, à l’Est au centre du pays, et le premier Janvier 2019 à Yirgou, le passage en force est devenu ça passe ou ça casse. Or il existe suffisamment d’éléments et de risques pour que ça casse. Il y a même des alertes et des signes qui ne trompent pas de leur manoeuvre. Mais, a présent ils sont en ligne droite, le recul n’est plus possible. Alors, on fonce la tête baissée et le pays sombre. Caca, je ne rentre pas dans ce jeu avec ma vérité qui perce les cœurs mais ne tue pas. J’aime mon pays, et je sais que Dieu seul saura sauver le pays, comme il l’a toujours fait.


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