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Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

6 janvier 2019, 07:42, par wenda ye la faanda

Moi, je n’ai pas de conseils à donner à quiconque, par contre je dis et je répète en jurant sur les deux livres saints (coran et bible), Ne sera pardonné que celui qui pardonne. Le Burkina est devenu un pays ou le pardon a laissé place à la haine et à la vengeance, le pardon n’est plus le maître mot, ni des autorités politiques même parfois celles religieuses et coutumières. Ils ont tous opté pour deux mots fétiches dont elles seules connaissent les bienfaits : la vérité et la justice. Pourtant tous reconnaissent que seul Dieu connait et fait la vraie vérité et la vraie justice. Nous nous mettons donc à la place de Dieu pour dire la verite et un semblant de justice. La base de la foi est l’amour, mais les outils visibles de mesure de l’amour sont le pardon, la compassion et le partage sous toutes ses formes. L’amour ne connait pas la haine, la vengeance, le règlement par la force et par le sang des différents qui opposent les hommes d’amour. Ceux qui ont initié cette haine collective, cette courroue collective, cette vindicte collective, se trouvent eux même rattrapés par les actes ignobles. On me dira que je suis contre le pouvoir en place, que je suis contre les insurgés ceux qui ont vu juste, qui ont apporté le vrai changement, ceux qui ont pour credo " rien ne sera plus comme avant". Les choses sont pourtant claires. Tout acte pris, surtout collectif qui ne suit pas les commandements de Dieu finit par rattraper le poseur ou les poseurs de cet acte. N’allons pas loin. Beaucoup relativons, certains surtout les insurgés reconnaissent que rien ne va plus au Faso. Ils oublient qu’ils ont posé des actes contraires aux écritures saintes, aux coutumes. Alors qu’ils ne soient pas étonnés de ce qui nous arrive. Vous avez beau fermer les yeux, fermer les oreilles, fermer même les nez pour ne pas humer les odeurs nauséabondes des pourritures de leur acte, malheureusement, ils sont tous poursuivis dans leur âme et conscience comme l’oeil de Caen. Plus jamais ils ne seront tranquilles, ils souffriront tous du mal de la haine, de la vengeance. Les terroristes sont des diables, prêts à tuer sans une cause juste. Ils agissent sur ordre du diable, sans pitié ni compassion. Mais nous qui avions la foi, nous qui nous considérons des bien aimés de Dieu, pouvons-nous poser des actes comme eux, les diables ? La barrière de Dieu est nette, soit tu es avec Dieu, soit tu es avec Satan. Au Burkina Faso, nous avions et la plupart ont choisi d’être du mauvais côté. L’arme pour lutter contre ce fléau reste celui de l’amour qui accepte le pardon, la compassion et la réconciliation. Nulle part vous n’aurez cette vérité tant recherchée, nulle part vous n’aurez cette justice tant attendue. Seules celles de Dieu, miséricordieux sont réelles. C’est pour cela nous souffrons. Car là où le pardon, la compassion et la réconciliation ont foutou le camp, il se trouve que Dieu a foutou le camp dans cette contrée, cette cité, cette région , cette province, cette commune, ce village, ce secteur ou quartier, cette concession et même cette famille. Nous avions la responsabilité de faire revenir notre Dieu parmi nous. Mais il ne reviendra que lorsque nous nous aurons pardonné, réconcilié, il n’existe pas d’autres solutions pour qu’il revienne. Même nos prières ne monteront pas vers lui, tant que ce préalable ne sera pas levé. Alors chers frères burkinabés, le défi à relever c’est de faire revenir DIEU dans notre maison commune. Pardonnez-moi, si je vous ai offensé, offusqué, meurtri mais ce que je dis est une ferme conviction que seule la mort peut m’arrêter mais sans me l’enlever dans mon âme.


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