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Burkina Faso : Le président Roch Kaboré appelle à une trève sociale

1er janvier 2019, 12:17, par Ka

Oui les parole orale disparaissent, mais les écrits restes : Remercions le site de Lefaso.net de conserver nos écris pour que nous les relisions pour mieux avancer avec nos critiques fondées. Apres un bon réveillon avec ma famille, ce matin j’ai pris mon temps a analysé le discours du premier Burkinabé et ses promesses. Aussi j’ai pris acte des premières réactions des internautes de bonne foi de ce discours pour un Burkina qui veut avancer. Et celle qui m’a retenu est celle de notre sœur internaute M. Guirma qui a repris la critique de Sidbala de l’année dernière.

J’ai toujours tiré à bout portant avec mes critiques fondées au régime gouvernant, ou à l’opposition : Ici, je n’e suis pas là pour faire un jugement au président du Faso comme d’autres le font. Mais comme je le dis souvent : ‘’’Un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir devant un peuple comme celui du Burkina averti par les crimes, la corruption à ciel ouvert, l’impunité et l’injustice.’’’ Ce n’est pas avec les obséquieuses louanges et les cirages de pompes de discours avec des promesses non tenues à tout va qu’avait adopté le régime Compaoré durant 27 ans qu’on progresse, mais par des actes concrètes objectives et indépendantes, quitte à ce qu’elles soient désagréables à plaire à ceux qui veulent la continuité.

Le Burkina de 2018 est (du moins en théorie) dans des démocraties modernes, on n’est plus dans des régimes de monarchie absolue de droit divin, où prévalait le crime de lèse-majesté, prétexte à toutes sortes d’agissements arbitraires. Le meilleur allié du dirigeant actuel (moderne,) qui a de l’envergure et qui veut aller de l’avant...), c’est la critique, l’écoute oreilles grandes ouvertes tous azimuts.

Je suis en contradiction avec des internautes qui veulent parler de la réconciliation nationale à la légère avec des solutions qui les arranges, en oubliant la justice qui est la base de tout qui nous divise : Car, La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa JUSTICE ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa JUSTICE. Il faut quitter ce face-à-face mortel pour explorer d’autres voies profitables aux citoyens et non aux politiques enfermés dans leur égoïsme. Cela est possible, pourvu que les assassins payent leurs crimes selon les lois de notre constitution pour apaiser les cœurs des familles des victimes et tout le peuple.

Aux internautes qui parlent de la réconciliation nationale avec nos lois pour la soudure sociale sachent une chose : ‘’’’La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique ou des lois, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte. Mais tant qu’il subsistera des foyers de haine profonde et viscérale comme on en voit encore, surtout des criminels a la salle des banquets devant les juges en rigolant, et narguant les familles de victimes, la réconciliation ne pourra avoir lieu, surtout si certains de ces abcès purulents sont au sein du microcosme politique, et y fait la pluie et le beau temps.

En internaute averti, et qui suit les discours du président depuis son investiture, dont j’analyse souvent en les reprenant dans mes critiques sur ce forum, je dis à son excellence monsieur le président du Faso, que de parler dans son discours cette année comme celle de l’année dernière le combat pour la corruption qui empoisonne notre pays, ‘’’que ce ne sont pas les discours d’un président ou les lois qui mettront fin à la corruption. La corruption est un état d’esprit, dont la matérialisation physique se fait dans les administrations comme dans les commerces. C’est un état de conscience vis à vis de soi et des autres, et l’exemple doit venir du président et son équipe.’’’ Et si des internautes comme Sidbala et notre Sœur M.Guirma se permettent d’attirer votre attention, c’est qu’à mon avis cette question que je vous pose : ‘’’’Que faisons-nous, avec la Charte de bonne gouvernance ?’’’’ Comment attendre d’un ministre un résultat quand sa nomination ne dépend pas de sa compétence, mais de sa capacité à bien "gratter votre dos ?" Comment ce ministre peut-il se sentir redevable auprès du peuple Burkinabé quand il sait que sa "présence là où il est" ne dépend pas du résultat de sa gestion, mais juste de la longueur de ses griffes à "bien gratter votre dos ?" Il est temps de mettre des personnes de votre équipe a la place qu’il faut : Au regard des quatre coins du pays (nord-sud- Ouest- Est),Il existe plus de 1000 intellectuels politiquement outillés pour succéder ces ministres incapables autour de vous et relever le défi. Gouverner un pays comme le nôtre, ce n’est pas une affaire de super homme. La gestion d’un pays recommande une gestion participative, l’amour du prochain, et surtout en mettant en avant l’égalité des chances.

A mes amis d’internautes de bonne foi, je voulais que cette critique soit une analyse de votre vieux internaute Ka pour vos critiques constructives, mais restons entre nous en internautes compétentes et compétents, et dire comme le dis souvent aux internautes ou les acteurs des maquis qui désinforment tous les biens faits, ‘’’’qu’un peuple sans culture est un peuple sans âme.’’ Et la difficulté des politiques au gosier large et revanchards de notre pays de 2018, se caractérise par l’absence de culture politique. La plupart des personnalités dans le régime Kaboré ou dans l’opposition, ne sont pas ou n’étaient pas des militants politiques engagées, mais des cadres de parents ou des amis recrutés pour occuper des responsabilités dans les instances des partis politiques : Et je dis à ces margouillats autour de Roch Kaboré ou de Zépherin Diabré, que le militantisme n’est pas spontané, mais un engagement. Il n’existe pas de générations spontanées, mais une génération qui dit ‘’que rien ne sera plus comme avant’’ et l’applique sans attendrissement ni favoritisme.

Conclusion : Si le Burkina reste embourbé dans son sous-développement : il est incapable se de mobiliser autour de grands objectifs et de faire passer l’intérêt général avant les intérêts personnels. Ensemble comme les dix doigts de la main, nous vaincrons les terroristes déguisés, et la corruption a ciel ouvert qui retardent l’avancer du pays que nous aimons.

C’était votre vieux Ka à propos des Vœux du premier Burkinabé a la nation. Bonne année a tout le peuple Burkinabé. Que Dieu bénisse le Burkina.


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