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Procès du coup d’Etat : « Je ne tape jamais en dessous de la ceinture », lance le commandant Alioune Zanré à Me Jean Yaovi Dégli

11 décembre 2018, 12:48, par caca

C’est pourquoi, je me méfie de cette justice ? C’est indécent de dire que quelqu’un ment ou dit le mensonge. Ça ne se dit jamais : en terme juridique on objecte une idée erronée. En plus, il n’existe pas une Vérité, mais des vérités. Même celui qui ment dit la vérité qui est le mensonge. La vérité est relative et n’est jamais absolue. Rappelez vous la question de Pilate à Jésus. Qu’est-ce-que la Vérité ? Ce que le tribunal dit comme "vérité sera faux pour le général et ce que le général dit comme vrai sera également faux par l’accusation. J’ai été choqué par les avocats de la partie civile dès le départ avaient soutenue l’idée qu’en terme de pénal, un accusé peut mentir ou exactement a droit de mentir. Je trouvais cela bizarre, mais le Burkina demeure Burkina. Je ne suis pas un spécialiste du droit, mais le peu droit juridique j’ai fait on dit jamais que quelqu’un ment. Car les vérités sont relatives et le mensonge fait partie de cette vérité relative. En terme de justice on recherche généralement les causes des faits pour arriver à la vérité et non l’inverse. On ne prend jamais les effets pour vérité, car un effet peut avoir plusieurs causes. Il y a des vérités dans le coup d’État du général à retrouver. Le coup d’État est un effet de cause que le tribunal doit élucider afin d’établir une vérité de cause et de prendre une sanction pénale. C’est tout ce amalgame que je dis que ce procès n’est pas équitable. La preuve est que le procureur du tribunal militaire ce dit blessé par la défense d’un avocat d’un prévenu.


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