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Financement de l’agriculture familiale au Burkina : L’ONG SOS Faim prône l’inclusion financière agricole

12 décembre 2018, 15:45, par KONE

La caution solidaire consiste à financer les intrants agricoles d’un groupement de producteurs composer au moins d’une trentaine de producteurs sans tenir compte de la capacité individuelle des membres du GPC a rembourser le crédit contracter par le groupement . La banque ne connait que le montant global consenti a tous les membre du groupe. Comme dans la commercialisation du coton les membres d’un même GPC rassemblent leur production en notant les quantités apportées par chaque membre sur un point de vente au village appelé marché auto géré Mag avant que les camions sofitex ou privé viennent dans ses points de vente pour transporter la totalité de la production du groupement vers les usines d’égrenages Sofitex où sont implanté des ponts bascule qui pèseront globalement le camion chargé appartenant a un groupement entier avant l’égrenage et après l’égrenage du coton le camion, vide revient être pèse par le même système afin de déduire la tare et de connaitre le poids réel fourni par le groupement. GPC
C’est dans ce contexte précis que la SOFITEX ET LES BANQUES QUI ONT PRE FINANCER auprès des Groupements sont précompter automatiquement et systématiquement des revenus coton entier de tous les membres du groupement sans tenir compte des producteurs individuels défaillants c’est-à-dire ceux dont le crédit intrants dépasse leur valeur coton apporter au sein du groupement cas d’impayés interne. Ces impayés interne et individuel de producteur x est comblé sans le vouloir et de façon impuissante a un gros et bon producteur qui était bénéficiaire eu égard a son sérieux a sa bonne récolte a ses meilleurs rendements la banque prélève sans sont consentement les déficits relevant des producteurs défaillants en impayés interne jusqu’à concurrence de la valeur totale globale de tout le coton fourni par le groupement entier de producteurs de coton GPC .
Cette situation peut être grave a tel enseigne que toute la production du GPC RESTE insuffisante pour couvrir le crédit intrants contracté par tout le groupement vis-à-vis de l’institution financière qui a pré financer ses intrants dans ce cas on parle d’impayé externe situation plus catastrophique pouvant remettre en cause la survie même du groupement. Car toute production ultérieure au nom de ce groupement servira a payer les impayés externes systematiquement au niveau de la banque avant de se retourner pour regler les comptes entre les membres d’un même GPC pour connaitre les membres qui sont en impayés interne et qui doit combien a son camarade membre bénéficiaire du groupement et comment pourront il rembourser ses impayés interne est il faut vendre leur mouton leur chèvre ou leur vélo moto et bœuf c’est toute une répercussion sur le plan social des membres du groupement lorsqu’une campagne cotonnière est ratée a cause d’une pluviométrie capricieuse dans le temps et dans l’espace encore a cause des mauvaises intrants semence engrais et pesticides fournis par la société cotonnière qui procède chaque année a un appel d’offre auprès des fournisseurs importateurs d’intrants autour de quarante a quarante cinq milliards par an sur la base des superficies prévisionnelles a ensemencer de 650 hectares au moins et la logique technique voudrait au moins quatre sacs engrais par hectare trois sacs de 50kgs NPK et 1 sac UREE alors quatre sacs soit 200 kgs engrais est nécessaire pour un hectare de coton
Alors pour une superficie totale de 650 000 hectares il faut multiplier celui là par 4 soit 2600000 sacs de 50 kgs soit 130000 tonnes. En rappel la filière mais et céréale aussi est approvisionner par le même circuit.
Toutes ces situations de caution solidaire et de risque de mauvaise pluviométrie et des conditions de vente baisse des cours du coton sur le marché mondial parité euro /dollars la fibre synthétique le dumping accordés par les pays développés a leurs producteurs de coton sous formes de subvention gonfle arbitrairement l’offre mondiale de coton et contribue a réduire le cours du coton en rapport avec les producteurs des pays d’Afrique au sud du Sahara qui peine a apporter 7% de la demande mondiale donc ne sont pas faiseurs de prix si l’on sait que le cours du coton sur le marché mondial est déterminé par l’offre et la demande de coton fibre sur ce marché . Plus l’offre mondiale est importante plus les cours de coton baissent. Moins elle importante plus les cours grimpent. Alors la demande de coton au plan mondial tourne autour de 26 millions de tonnes de fibre
La fibre représente pour la production de coton graine 42.9% et c’est elle seule qui fait l’objet de commercialisation sur le marché mondial a travers moins d’une dizaine d’intermédiaires qui se chargent d’acheter au sociétés cotonnière la fibre pour la replacer a leur tour auprès des filateurs basés en Indonésie en extrême orient en chine et rarement en Afrique en Europe
La graine elle représente 52% du coton graine est destinées aux huileries locale citec-huilerie et autres privés pour la fabrique de l’huile de consommations des ménages et la fabrique des tourteaux alimentation des bœufs.
Alors pour ne pas décourager les gros producteurs de coton qui travaillent dur pour améliorer leur rendements et la production mais qui sont handicapé par la défaillance des certains petits producteurs défaillants auxquels les bons producteurs paient le prix de la défaillance de ces derniers qui sont dans la plupart des cas des vendeurs d’engrais , il faut rendre autonome ces gros producteurs qui quarante-cinq pour cent d’entre eux apportent 80 % de la production suivant la loi de Pareto , 20% des producteurs apportent 80% de la production totale de sofitex . il faut leur fournir des intrants suivant leur superficie a ensemencer et mieux encadrer ces producteurs surtout a la récolte pour ne pas laisser la possibilité d’intégrer le coton d’autres producteurs défaillants qui viennent nuitamment négocier avec le gros producteur autonome pour ajouter son coton a celui de ce dernier afin d’échapper a la retenue de son crédit intrants après le paiement ils revient récupérer l’équivalent du coton qu’il a ajouter chez le gros producteur qui est un proche socialement par ce qu’il lui a donner sa fille ou il est un chef de terre et ou notabilité du village . C’est ce qui fait que les banques ne connaissant pas le bulletin de salaire des producteurs leur localisation leur déplacement, elles les banques préfèrent se cantonner a la caution solidaire qui lie tous les membres d’un groupement qui se connaissent et qui connaissent l’intention et pratique quotidienne de chacun et peuvent empêcher un producteur qui veut fuir avec le crédit du groupe pour baller dans une autre ville ou en côte d’ivoire.
Malgré les comités locaux de crédits entre les membres d’un même GPC avec les agents d’encadrement SOFITEX il ya toujours des producteurs malhonnêtes ou malheureux qui soit vendent les intrants pour leur survie ou besoin ou soit ne sont pas techniquement bon pour rentabiliser leur exploitation ou encore sont victimes des aléas climatiques et pluviométriques assez fréquents d’une année a l’autre donc assez vulnérables.
Il faut moderniser la production de coton en professionnalisant les plus gros producteurs en les rendant plus autonomes vis-à-vis des crédits intrants en les équipant davantage et les former plus que les autres petits producteurs en les finançant des tracteurs le système d’irrigation coton appoint ou irrigation totale pour réaliser deux campagnes cotonnières dans l’année pour eux améliorant leur productivité et la production coton en les suivant par les meilleurs encadreurs cc atcs et cz
Il faut que le gouvernement persuade les banques de financer la culture du coton chez les plus gros producteurs qui ne court pas beaucoup de risques en s’adonnant au coton irrigué qui donne environ six tonnes de coton ha contre 1 tonnes dans les exploitations pluviométriques
Il faut aussi identifier au Burkina Faso les zones de production a haut rendement pluviométrique pour booster l’encadrement vers l’amélioration des rendements au champs.


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