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Procès du putsch du CND : Ceux [terroristes] qui venaient ici, continuent de venir aujourd’hui, selon Diendéré

9 décembre 2018, 21:26, par Ka

WEND LA NAABA, c’est vrai que seul Dieu est le seul chef suprême des cieux et le monde : j’ai lu l’analyse de Jeune Afrique reprise pat Mutation. Gilbert Diendéré est sorti totalement des règles d’un bon soldat qui sont la sincérité, la discipline, l’intelligence, et autres, des qualités qui doivent être mis en avant le sens de l’honneur, la probité, le professionnalisme et le comportement.

Et ce félon qui est Gilbert Diendéré sait qu’il n’a plus rien a perdre, car tout manquement de ces règles par un soldat comme lui, doit être sanctionné selon la gravité des faits. Au sein de l’armée républicaine, tous reçoivent la même éducation ! Qui est ce soldat nommé Gilbert Diendéré qui ment ? Quelle image donnera-t-il à l’armée du Burkina à travers le monde qui suit ce procès attentivement ? Un vrai soldat ne court pas après l’argent, la richesse, le bien matériel. Pourtant Diendéré doit estimer heureux, et surtout être franc devant son peuple et ses juges, car il est particulièrement la preuve que le Burkinabè avec ce procès, est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception.

En effet, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu. Mais des putschs manqués qui ont donné lieu à un procès juste et équilibré, le Burkina n’en a point connu. Celui d’aujourd’hui est le premier. Sous Lamizana, des proches de Maurice Yaméogo, accusés d’avoir tenté un coup d’Etat, avaient été jugés à la sauvette et jetés en prison. Sous le capitaine Thomas Sankara, des Burkinabè accusés du même crime, après un simulacre de procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré. Et celui qui était le décideur ironie de l’histoire, est Gilbert Diendéré. Il peut donc se réjouir de ne pas connaître le sort que lui il avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et celui qui doit être le premier à le reconnaître est le Général Diendéré lui-même. Tout dont le peuple Burkinabé souhaite de ce manipulateur criminel, c’est que toutes les zones d’ombres qui l’entourent soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué.


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