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Procès du putsch du CND : Le Général Diendéré se demande où se trouvent certaines armes de l’ex-RSP

5 décembre 2018, 07:58, par Bougoumbarga

Les choses se précisent de plus en plus. A moins qu’il n’y d’autres que l’on se garde de publier. Des fameux SMS sélectionnés par le Spécialiste qu’est le Sieur Sanfo, on constate qu’il y a bien peu à se mettre sous la dent en ce sens. D’aucuns manifestent un/des soutiens au Général et émanent de quelqu’un qui est bien connu avant, pendant et après l’Insurrection pour son hostilité au Pouvoir d’alors et ceux qui ont suivi dont il ne s’en cachait pas. Ce dernier qui n’a pas été inquiété pour de tels soutiens a même expliqué par un communiqué parut hier (04/12/2018) pourquoi il a envoyé ces messages à l’accusé. D’autres tels que le Touareg Sidi Lamine (représentant du mouvement de l’Azawad) qui fait partie des accusés, les Sieurs Abdoul Karim Traoré (Colonel), Mamadou Ali Compaoré et même Paul Kéré (Avocat et ex-Président de la CENI) ont aussi transmis des messages de soutien à l’inculpé sans pour autant être inquiétés sauf le Colonel. Bien d’autres, sans aucun doute, ont dû être envoyés à l’intéressé dans le même sens sans que l’Accusation (Parquet et Partis civils) ait osé en délivrer au public. C’est dire, selon les déclarations de l’Accusé, « d’autres messages dont la teneur pouvait venir à sa décharge » n’ont pas été présentés. Pourquoi serait-on appelé de dire ? Est-ce comme il le suppose et que bien de personnes pensent, pour protéger une catégorie de personnes (….) ou les extirper du dossier alors qu’elles y sont bel et bien impliquées (hiérarchie militaire par exemple) ? Si oui, cela est loin d’être sage.
Au titre du désarmement dont il semblait être opposé (texte), celui-ci (l’accusé) sans rejeter la chose a expliqué qu’il y a intervenu simplement pour faciliter les choses car action fortement sensible, nécessitait un « minimum » de précautions et de dispositions telles, l’inventaire qu’il fallait faire nécessairement. N’est-ce pas juste cette allégation de l’accusé ? Pour ce qu’on sait ou qu’on puisse imaginer, la disparition de la partie « non retrouvée » des armes peut servir à autres choses telles qu’il le dit si bien, à des actes » crapuleux, inciviques et déstabilisateurs. A ce titre, l’on pourra se rappeler de ce qui s’est passé au sortir du décès de la Révolution. En effet, les armes ayant été distribuées sans contrôle ni précautions aux éléments CDR d’alors et qui, avec la brusque disparition du système, des armes ont disparu pour se retrouver entre des mains indélicats de « coupeurs de route » qui ont écumé notre pays et même des pays voisins en y semant la désolation partout où ils sont passés. Pourquoi ce rappel ? C’est pour dire « qu’un menteur peut bien dire un jour la vérité. Malheureusement, de parce qu’on déjà comme impression sur lui, tout ce qu’il dit est jeté à la poubelle sans discernement ». Sur ce point précis, sans nous solidariser avec l’Accusé pour l’Acte posé (tentative de putsch) et pour quelque position dans laquelle il se trouvait, nous pensons que cet avis, son avis se justifiait. On doit lui reconnaître une objectivité dans ce qu’il a dit car, connaissant bien le terrorisme et ses modes de fonctionnement. Pis, tout le monde sait que des éléments de l’ex-RSP, tous n’ont pas rejoint les Casernes où ils ont été affectés. Où sont et que font les absents ou disparus ? Cela devrait être pris au sérieux car, quand bien même vu sa position d’alors il voulait le Pouvoir (c’est ce qu’on dit) on doit lui reconnaître la justice de cette réaction, cette opposition au désarmement précipité du Camp Naba Koom II. C’est aussi vrai que cet empressement se justifiera par l’esprit belliqueux des durs de Corps (Touareg et consorts) qui pouvait les amener à semer par des tueries, la désolation dans le pays. Sur ce point précis, les Jeunes Officiers et leurs hommes des autres Camps Militaires du pays sont à féliciter car ils sont parvenus à circonscrire les actions du RSP d’alors et, arrêter ce qu’ils voulaient et pouvaient faire.
Il n’y a pas de doute que les Djihadistes et autres terroristes ont pu savoir ce qu’on avait en secrets comme armes. Par finir, on s’est convaincu que tout notre pays, notre Administration et nos Institutions régaliennes ont été et sont « infiltrés » par les représentants de Satan, du Démon.


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