Putsch du CND : "Il faut que ça marche sinon ce sera la honte de l’armée", clamait le colonel-major Raboyinga Kaboré, CEMAT

Mon Général, vous dites que Zida vous a fait savoir que le 31 oct 2014 il a dû prendre le pouvoir (après avoir usé de subterfuges) et dire qu’il était vacant. Le Peuple l’a plébiscité, l’accepté et il a été légitimé(même par vous). Dans la nuit du 15 au 17 sept 2015 vous acceptez assumer le coup en disant que le pouvoir était vacant. Le peuple a refusé. C’est donc différent.
Les crises auxquelles vous faites allusion (projet de dissolution du RSP, affectations au sein du RSP...), ne sont qu’internes. Le 1er ministre prenait des décisions que vous et le RSP contestez alors que le Peuple est pour. En dehors de vous, le RSP et ceux que vous savez, qui ne voulait pas la dissolution du RSP ? Le RSP n’a toujours pas existé. Il est issu de réformes, de mutations. Où se trouve le CNEC, le BIA, et autres ? Ce n’est pas pour autant que le Burkina n’existe pas.
Si Zida, 1er ministre décide des affectations que vous dites, où est le problème, au point qu’il faille le résoudre par un coup d’état aux conséquences que vous savez maintenant.
Vous ne dites pas la vérité en affirmant que le RSP avait la possibilité de contrer la lutte contre l’insécurité auquel le Burkina fait face en ce moment. Cette insécurité est entretenue à dessein, dans l’objectif de pouvoir vous forger de tels arguments.
Toute votre argumentation s’écroulera comme un château de cartes car, dès le 31 oct 2014 au moment où se décidait de la fuite du mentor blaise compaoré, votre stratégie de reconquête du pouvoir était en marche.
Et CE QUI DEVRAIT ARRIVER ARRIVA.
Ne croyez pas nous faire avaler des couleuvres.