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UIT : Brahima Sanou rate le poste de Vice-Secrétaire général

1er novembre 2018, 14:53, par Africa

Comme le dit l’adage :"l’échec est orphelin et à contrario, la victoire charie une multitude de parrains !" L’heure n’est pas à la polémique ; cependant, il faut déplorer le titre de cet article de presse qui laisse croire à un échec personnel alors qu’il s’agit bien d’un échec du candidat du Burkina et de l’Union Africaine (UA). Dans le développement il est écrit " le candidat Brahima Sanou a été battu par le britannique Malcom Johnson", autrement dit, la victoire est britannique et l’échec est attribué au porte-drapeau et non au pays lui-même.

Et pourtant, nous n’avons pas à rougir du score de notre candidat lorsqu’on sait qu’en face, nous avions le candidat de Sa Grâcieuse Majesté, chef d’Etat de 18 pays (Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle Zelande, Jamaïque, etc..etc.). La candidature britannique est d’office celle des 17 autres. Il faut ajouter à cela, l’étendue du réseau diplomatique du Royaume-Uni comparé au nôtre ; c’est comme Goliath et David, malheureusement nous n’avons pas eu l’onction comme David.

Le seul point où nous avons joué à armes égales, c’est la valeur intrinsèque des deux candidats. Les deux sont reconnus comme des ingénieurs hautement compétents et ayant chacun dirigé un Bureau pendant 2 mandats. Le britannique a cependant un petit privilège de bénéficier de la prime au sortant à ce poste de vice-SG. Malgré tout cela, il n’a manqué que 25 voix à notre candidat pour remporter l’élection (majorité absolue fixée à la moitié des votants + 1 vois, soit 90 votants).
Par conséquent, j’estime que la diplomatie burkinabè s’est bien déployée car, si l’on enlève les 18 pays de la couronne Britannique, on peut dire que nous avons été devancés que de 7 voix par rapport au reste des pays. Tirons donc de bons enseignements pour d’autres candidatures burkinabè quelqu’en soit et restons solidaires dans l’échec. C’est la marque des grands peuples et nous en faisons partie. A coeur vaillant, rien d’impossible ; il faut tout simplement oser comme aimait le conjuguer à l’impératif du présent (osons !) le Président-Patriote Thomas Sankara.


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