Burkina Faso : Les insurgés de la dernière heure ont conduit le pays dans l’impasse, selon l’UPC
29 octobre 2018, 14:07, par
YAAM SOBA
La performance du MPP à ce jour, a malheureusement déçu les insurgés qui croyaient au changement.
Tout porte à croire que le MPP a divorcé avec l’esprit de l’insurrection.
Déjà au moment de sa formation, et tout au long de sa marche vers le pouvoir, le MPP a utilisé les mêmes vieilles ficelles longtemps décriées de notre vie politique. Arrivé au pouvoir, il est resté en collusion avec les mêmes forces économiques et sociales d’hier.
Comme par le passé, les marchés sont « offerts » aux opérateurs économiques proches des ténors du MPP. Ce fut le cas avec les récents marchés du ministère des infrastructures relatifs aux réfections des voies non bitumées, qui ont donné l’occasion
d’une distribution de contrats faramineux à des entrepreneurs connus pour avoir financé la campagne du MPP. Toute chose qui atteste qu’on ne peut pas compter sur ce régime pour avoir la transparence dans les passations des marchés publics, ni des avancées dans la lutte contre la corruption, la mal-gouvernance et l’impunité. Bref, les dirigeants de ce nouveau régime n’ont ni les moyens, ni la volonté de se défaire des pratiques décriées de l’ancien régime dont ils furent les principaux animateurs.
La performance du MPP à ce jour, a malheureusement déçu les insurgés qui croyaient au changement.
Tout porte à croire que le MPP a divorcé avec l’esprit de l’insurrection.
Déjà au moment de sa formation, et tout au long de sa marche vers le pouvoir, le MPP a utilisé les mêmes vieilles ficelles longtemps décriées de notre vie politique. Arrivé au pouvoir, il est resté en collusion avec les mêmes forces économiques et sociales d’hier.
Comme par le passé, les marchés sont « offerts » aux opérateurs économiques proches des ténors du MPP. Ce fut le cas avec les récents marchés du ministère des infrastructures relatifs aux réfections des voies non bitumées, qui ont donné l’occasion
d’une distribution de contrats faramineux à des entrepreneurs connus pour avoir financé la campagne du MPP. Toute chose qui atteste qu’on ne peut pas compter sur ce régime pour avoir la transparence dans les passations des marchés publics, ni des avancées dans la lutte contre la corruption, la mal-gouvernance et l’impunité. Bref, les dirigeants de ce nouveau régime n’ont ni les moyens, ni la volonté de se défaire des pratiques décriées de l’ancien régime dont ils furent les principaux animateurs.