Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Sauvons Air Burkina », le cri de cœur d’un citoyen
20 octobre 2018, 11:33, par
BURKINABE
Le Burkina s’en sortira et Air Burkina Egalement n’en déplais aux oiseaux de mauvaise augure.
Avant, les cons, on ne les entendait pas ; maintenant, avec internet, ils sont partout
L’avènement d’internet et des réseaux sociaux a permis au con de s’émanciper à un point tel qu’il est impossible de vivre sans souffrir de sa présence.
Avant –j’entends la période s’étendant du Paléolithique jusqu’à l’apparition d’internet et des réseaux sociaux– le con se faisait rare. On le rencontrait au détour d’un livre, on riait à ses dépens lors de la projection d’un film. On pouvait même le croiser au bistrot, le temps d’un échange laconique, entre deux Picon bières ; on reniflait sa présence au travail, dans les transports, parfois au stade, mais cela s’arrêtait là : une fois la porte de chez soi refermée, le con, dans sa grande mansuétude, nous laissait à peu près tranquille.
Il est ici et là, il est expert en tout, il sait tout sur tout, il a son avis sur tout, il critique à tout-va, il admoneste, il sermonne, il avertit, il juge, il tranche, il dénonce, il prend parti, il hausse le ton, il répand ses invectives comme les chiures d’un pigeon pris d’une crise de dysenterie en plein milieu d’une avenue et qui se collent aux chaussures de l’infortuné qui passait par là, ne manquant pas de lui faire dire, un milliard de fois par journée : « Ah mais quel con », « Jamais vu un con pareil », « Comment fait-on pour être aussi con, on prend des cours du soir ou quoi ? »
Le Burkina s’en sortira et Air Burkina Egalement n’en déplais aux oiseaux de mauvaise augure.
Avant, les cons, on ne les entendait pas ; maintenant, avec internet, ils sont partout
L’avènement d’internet et des réseaux sociaux a permis au con de s’émanciper à un point tel qu’il est impossible de vivre sans souffrir de sa présence.
Avant –j’entends la période s’étendant du Paléolithique jusqu’à l’apparition d’internet et des réseaux sociaux– le con se faisait rare. On le rencontrait au détour d’un livre, on riait à ses dépens lors de la projection d’un film. On pouvait même le croiser au bistrot, le temps d’un échange laconique, entre deux Picon bières ; on reniflait sa présence au travail, dans les transports, parfois au stade, mais cela s’arrêtait là : une fois la porte de chez soi refermée, le con, dans sa grande mansuétude, nous laissait à peu près tranquille.
Il est ici et là, il est expert en tout, il sait tout sur tout, il a son avis sur tout, il critique à tout-va, il admoneste, il sermonne, il avertit, il juge, il tranche, il dénonce, il prend parti, il hausse le ton, il répand ses invectives comme les chiures d’un pigeon pris d’une crise de dysenterie en plein milieu d’une avenue et qui se collent aux chaussures de l’infortuné qui passait par là, ne manquant pas de lui faire dire, un milliard de fois par journée : « Ah mais quel con », « Jamais vu un con pareil », « Comment fait-on pour être aussi con, on prend des cours du soir ou quoi ? »