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Lettre ouverte de Me Paul KERE, citoyen lambda à Blaise Compaoré, ex-Président du Burkina Faso

15 octobre 2018, 08:55, par KoukaDenis

Me KERE, il ressort de votre lettre ouverte que êtes de ceux qui croient é l’indispensabilité de blaise pour le bonheur du peuple et qui font la culture de la peur à cette fin. cette approche a été contrariée depuis 2013 comme l’atteste l’extrait contre le senat et le recours au referendum
extrait : le 12 décembre 2013 , le président du Faso a annoncé à dori, sa détermination de mettre en place le sénat et sa volonté de faire recours à un référendum pour l’arbitrage de l’article 37. pour le sénat il dit relever des divergences dans le contenu du sénat et non le refus du sénat en tant qu’institution. paradoxalement, il veut passer par un référendum pour s’assurer de la volonté du peuple sur la question de son indispensabilité pour le bonheur du peuple, toute chose qui est contraire à l’un des enseignements communs de la doctrine sociale des religions monothéistes qui regroupent plus 90% de la population burkinabè et ciment de la laïcité au Faso. pour y arriver, on développe la culture de la peur d’un Burkina sans Blaise COMPAORE
par ailleurs vous dites que vous que la modification de l’article 37 de la constitution était légalement admissible. ici vous étiez en retard par rapport a charte africaine de la démocratie , des élections et de la gouvernance que le Burkina a ratifiée courant 2012 et promue en novembre 2012 au niveau des animateurs politiques des mouvements des droits de l’homme et sauf les vulgarisateurs des lois que les avocats par des experts commandités par le ministère en charge de la question. Le pr soma était l’un des experts. l’enseignement majeur qui contrarie votre point de vue sur la légalité de la modification provient des dispositions de l’article 52 de la charte qui stipule à l’intention des tripatouilleurs de constitutions qui stipulent : aucune des dispositions de la présente charte n’affecte les dispositions plus favorables relatives a la démocratie, aux élections et a la gouvernance contenues dans la législation nationale des états parties ou dans toute autre traite régional, continental et internationale vigueur dans ces états parties. cette disposition est tirée de cet ‘argumentaire pour la révision de la charte en 2007 : désormais, toute manipulation de la constitution pour quelles que raisons qui soient, tendant vers un pouvoir personnalisé ou à la pérennisation d’un individu au pouvoir est anticonstitutionnel. ainsi donc, les dispositions de la charte entrée en vigueur depuis en 2012 qu’s’imposent au burkina en tant que convention ratifiée sont claires pour interdire toute modification de notre article37


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