Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
11 octobre 2018, 18:27, par
Faso Burkina
Sans peut-être le vouloir, Monsieur Bayala vient de fragiliser la thèse selon laquelle les attaques terroristes actuelles seraient des représailles, suite à la perte des "facilités" accordées par Blaise à des Chefs touaregs.
Le Colonel nous apprend, en effet, que le Burkina était menacé dès 2012. Il apparaît donc clairement que la méthode conciliante adoptée par Blaise était sa STRATEGIE A LUI de protéger son pays, face à une menace réelle à ses frontières. A-t-il eu tort de la faire, alors que tout le monde clame aujourd’hui qu’il s’agit d’une "guerre asymétrique" qu’une armée classique ne gagne pas facilement ? Les avis sont partagés.
Le régime actuel n’est pas obligé de suivre la démarche de Blaise. Ce que nous lui demandons simplement, c’est de protéger les Burkinabè. S’il peut y arriver sans "collusion avec des terroristes", le peuple applaudira fortement...
Par ailleurs, le Colonel est bien placé pour savoir que même les grandes puissances sont régulièrement amenées à entretenir des relations secrètes avec des groupes terroristes, dans le but de se protéger.
Sans peut-être le vouloir, Monsieur Bayala vient de fragiliser la thèse selon laquelle les attaques terroristes actuelles seraient des représailles, suite à la perte des "facilités" accordées par Blaise à des Chefs touaregs.
Le Colonel nous apprend, en effet, que le Burkina était menacé dès 2012. Il apparaît donc clairement que la méthode conciliante adoptée par Blaise était sa STRATEGIE A LUI de protéger son pays, face à une menace réelle à ses frontières. A-t-il eu tort de la faire, alors que tout le monde clame aujourd’hui qu’il s’agit d’une "guerre asymétrique" qu’une armée classique ne gagne pas facilement ? Les avis sont partagés.
Le régime actuel n’est pas obligé de suivre la démarche de Blaise. Ce que nous lui demandons simplement, c’est de protéger les Burkinabè. S’il peut y arriver sans "collusion avec des terroristes", le peuple applaudira fortement...
Par ailleurs, le Colonel est bien placé pour savoir que même les grandes puissances sont régulièrement amenées à entretenir des relations secrètes avec des groupes terroristes, dans le but de se protéger.