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Procès du putsch de 2015 : Le commandant du GIAT et les "encouragements" du Chef d’Etat-major général des armées

13 septembre 2018, 19:29, par caca

Ma publication est à l’attention de l’internaute Ka et concerne la justice transitionnelle que la CODER appelle de tous ses vœux. L’Évangéliste Luc disait dans l’introduction de l’Évangile Saint Luc ceux-ci : 1 Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, 2 suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole, 3 il m’a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, 4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.

Il me parait aussi bon, excellent internaute Ka, après avoir fait une recherche exacte sur la justice transitionnelle, de te l’exposée d’une manière suivie argumentée. Notre conception sur la justice nous oppose, et je suis convaincu que le tribunal militaire dans le procès du coup d’État manqué ne pourra rendre une justice équitable qui puisse soulager le cœur des proches de victimes.
Qu’est ce qu’une justice transitionnelle ?
Une justice transitionnelle en anglais désigne un ensemble de mesures judiciaires et non judiciaires permettant de remédier un lourd héritage des abus des droits humains dans une société qui sorte d’un conflit armé ou d’un régime autoritaire. Son principe consiste à promouvoir une justice, une reconnaissance des victimes et une commémoration des violations passées de droit de l’homme. C’est à dire, on multiplie les chances de la société de revenir à un fonctionnement pacifié et démocratique.
Dans cet élan, quatre mesures essentielles et centrales de la justice transitionnelle sont entre autre (procès, publication de la vérité, réparations et réformes administratives) et sont destinées à garantir quatre objectifs : la reconnaissance, la confiance, l’état de droit et à terme la réconciliation nationale inclusive. Quatre droits sont également reconnus aux victimes par la justice transitionnelle qui sont : le droit à la vérité, le droit à la justice, le droit à la réparation et la garantie de non-répétition (aussi dénommée non-récurrence). Ce sont les « principes Joinet » ou principes contre l’impunité, établis en 1997 par le juriste français Louis Joinet à la demande du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Le domaine de la justice transitionnelle est évolutif et intègre régulièrement de nouvelles approches innovantes susceptibles de répondre à l’un ou plusieurs de ses objectifs.
Pour ces raisons, je souhaite une justice transitionnelle pour mon pays qui puisse le permettre de tourner définitivement du passé douloureux pour enfin préparer l’avenir des ses enfants.
En vous souhaitant bonne réception, recevez Internaute Ka, mes cordiales salutations citoyennes ! Caca


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