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Premier ministère : Le Groupement professionnel des industriels reçu par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba

6 août 2018, 10:16, par Ahmed

Le peuple burkinabé dans toute sa composante a pris part au lancement de la souscription pour la construction du mémorial Thomas Sankara : majorité présidentielle, opposition, présidents d’institutions et et assimilés se réclamant n’être ni d’un côté ni de l’autre, syndicalistes, membres d’osc, activistes, admirateurs anonymes du père de la révolution du 4 août 1983 et opérateurs économiques, qu’ils soient 4aoutards ou 5aoutards. Ce qui nous laisse croire que tout ce beau monde, partage en grande partie, les idéaux de ce leader charismatique tout au moins son célèbre mot d’ordre "produisons et consommons burkinabé" auquel nous rappellent nos opérateurs économiques.
Chacune des composantes sus citées de la vie politique et sociale du Faso se désole du marasme économique sans proposer une solution définitive en rejetant la faute sur l’autre. Chacun crie au changement ( de comportement) de l’autre mais n’entend pas changer lui même.
Il est pourtant simple de résoudre cette question de mévente du sucre, de l’huile, de la farine burkinabé qui touche aussi le riz burkinabé.en se rappelant la manière dont il ya 33 ou 34 ans, a été résolue la crise du haricot vert de Kongoussi ou le journal officiel. Chaque fonctionnaire en a été consommateur obligatoire avec retenue du prix sur son salaire et le haricot vert de Kongoussi n’a pas pourri dans les magasins et les champs. Ça, c’était sous la révolution en application du slogan " produisons et consommons burkinabé." Nous sommes en démocratie aujourd’hui c’est vrai mais partager les idéaux de Sankara, c’est accepter des sacrifices.

Aussi je propose pour mettre fin à ces meventes le riz y compris bien sûr, que l’on divise chaque stock de produit en 6 parts. 1 pour la majorité présidentielle, 1 pour l’opposition, 1 pour les syndicats, 1 pour les osc, 1 pour les Présidents d’institutions et assimilés et les activistes et 1 pour les opérateurs économiques avec un délai de 6 mois pour les écouler au près de leurs militants et leurs employés à titre gracieux, à prix social ou à prix consommateurs en prenant soin d’en garder pour eux s’ils aiment vraiment le Faso et veulent promouvoir son développement. Tous ces producteurs seront renfloués en moins de deux. Ainsi, sans le savoir et sans le vouloir, beaucoup de gens participeront à la relance d’une partie de l’économie nationale. Hé hé hé hé hé !

Seulement voilà, on est en démocratie et non sous la révolution de Thomas Sankara, on ne peut pas obliger les démocrates burkinabé à consommer burkinabe c’est pourquoi j’ai conscience que ma proposition n’est pas la meilleure, ce n’est qu’une parmi celles que proposeront d’autres.

"Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons" comme le riz, le sucre de la sossuco,l’huile de la citec, la farine de Banfora ou Ouaga,le riz de Bandonéon, du Souris, de la vallée du Kou et de Bagré.

Bonne chance à nous tous.


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