Accueil > ... > Forum 1359630

Déballage du Sergent-Chef Roger Koussoubé : Finalement le ‘’Touareg’’ préfère « se retenir »

15 juillet 2018, 23:57, par Ultima R2

Analyse d’une séquence juridique.
« Des mercenaires étaient logés à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou. Il y a quelqu’un ici qui les logeait… » dixit le Touareg, accusé à la barre.

Cette déclaration se présente comme le dernier jocker qu’un joueur dépose à l’issue d’une partie. Le parquet militaire a même été surpris que l’accusé ait fait ses révélations qui ne figurent pourtant pas dans les procès-verbaux.

Face à cet accouchement douloureux, le parquet Militaire et la cohorte des avocats, tant de la partie civile que des accusés avaient 2 choix :
Laisser naitre le Bébé pour savoir son genre, ou le faire naitre à moitié en se questionnant toujours sur le sexe de l’enfant..

Après les séances de chimio à huis clos, l’accouchement à finalement aboutit à la naissance d’une étrange créature, à l’image de la silhouette d’une femme qui retient l’autre moitié du Bébé en son sein, marchant comme une Zombie dans une allée du cimetière de la vérité.

Ma question idiote : comment la révélation de l’identité d’un Burkinabé qui a hébergé des Terroristes ( à la lecture du Bilan macabre), peut il être considéré dangereux pour la sécurité militaire, l’ordre public ou les bonnes mœurs ?.

Ce homme qui a hébergé des mercenaires, payés pour ôter la vie des Burkinabé ne devrait il pas comparaitre à la barre pour apporter un peu de lumière à tout ce méli mélo rspiste ?

A quoi sert d’inviter la population à collaborer pour lutter contre le terrorisme, si paradoxalement un accusé ne peut même pas réveler à la justice l’identité d’un Burkinabé qui a trahit sa patrie à travers ce acte ?

« Le jour de l’accouchement, il n’y a pas de honte » disait le magistrat Sidi Békaye Sawadogo lors d’une audiences, mais l’accumulation des zones d’ombre tout au long de ce procès risque de rendre douloureux l’accouchement des verdicts, sans oublier les complications postnatales.

Dieu ou Jesus ne descendront jamais pour sauver le Burkina. Seules la sagesse et l’intelligence des différents acteurs pourront faire sortir la Justice du Burkina de sa léthargie, de puis la mort de notre illustre Thomas Sankara.

Paix à son âme, et que son esprit perdure dans le temps et dans l’espace.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés