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Sécurité et renseignement : Les ministres de l’espace UEMOA en concertation pour un cadre de coopération

27 avril 2018, 17:26, par Opinion plurielle

« Entre 2008 et 2013, près de 165 000 sénégalais ont quitté leur pays et environ 1,9 million de sénégalais ont migré à l’intérieur des frontières du pays. Ces flux s’expliquent par le manque d’opportunités de subsistance viables, par des taux de chômage et de sous-emploi élevés, en particulier dans les zones rurales et chez les jeunes », a confié le représentant de la Fao Red Lebtahi.

Selon lui, « le manque d’accès au financement formel, à la terre et aux autres facteurs de production, à une éducation ou à une formation adéquate, à un cadre de vie et un bien être convenable, constitue les principaux obstacles à l’emploi décent et à l’entrepreneuriat en zone rurale ».

Ceci, lui fera dire que « toute stratégie visant à relever les défis liés à la migration devra passer par la prise en compte de l’agriculture et du développement rural comme parties intégrantes de la réponse globale au phénomène ».

Pour ce faire, indique-t-il « la valorisation des avantages que procure la migration, comme les transferts monétaires et l’investissement par la diaspora est cruciale pour le développement de l’économie rurale… ».
Ceci est un extrait d’une declaration dans le quotidien Sudonline d’un certain expert représentant de la fameuse organisation internationale dite fao au Sénégal.
Vous vous demanderez quel est le rapport avec cet article ?
Eh bien il est assez simple ce rapport ; la creation de conditions peu favorables à l’épanouissement d’une société dans son cadre naturel de vie ne peut que conduire à une fuite en avant appelée imigration, qu’elle soit de la campagne vers la ville (centres urbains), qu’elle soit vers les centres d’exploitations minières au sein d’un même pays, ou enfin qu’elle soit outre atlantique, outre-mer.
Bref, l’immigration est un phénomène que l’on peut qualifier de naturel chez l’homme ou chez les animaux, et je peux le symboliser par l’instinct naturel de changer (migrer d’une zone dont les ressources se sont rarefiées pour une de plus grande abondance....), ce facteur est un motif important de migration naturelle (que l’on qualifie de transhumance certes) ; mais le phenomène migratoire s’est toujours imposé comme un instinct de survie, de recherche de mieux être quelque part ailleurs que chez soit, même si para ailleurs cela dans le cas des hommes n’est pas toujours verifié que le mieux être recherché ailleurs n’est pas evident ; dans le cas de la transhumance naturelle des animaux, ils retournent systématiquement dans leur habitat lorsque les conditions reviennent à la normale ; dans le cas par contre des migrations humaines, les raisons qui soutendent ces déplacements sont connues (guerres, conflits crés ici et là pour divertir les locaux en vue de les envahir, de les preoccuper à autre chose qu’à penser au développement de leur milieu, en somme une diversion des autochtones par des alloctones envahisseurs, conquerants de nouvelles terres sans donner aux premiers cette impression.
Alors, cette declaration de ce pretendu representant ou expert de la fao n’est pas du nouveau, mais cette vielle pratique connue et bien étudiée et appliquée par les colons dans la stratégie du chaos n’echappe à personne ; ce n’st qu’une version raffinée, mutation d’adaptation des néocolons mais de creation de bouleversements qu’ils controlent mieux à travers ce qu’ils vont nommer terrorisme ; c’est le terreau favorable, fabriqué par l’occupant pour investir les lieux car il en a toutes les ficelles qu’il tire à loisir. Son jeu favori


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