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Syndicats du Ministère de la femme : Des sit-in les 18 et 19 avril en attendant la grève de 96 heures

13 avril 2018, 13:43, par M. Aigri

Résumé des points saillants :

- " l’annulation des nominations de complaisance" : La personne qu’il faut à la place qu’il faut :
De la même manière que l’on voit utopique la nomination d’un travailleur social comme Directeur Général (DG) dans un Centre Hospitalier Universitaire (CHU) ou CH Régional (internaute 1), il serait intelligent et mieux indiqué de faire prévaloir votre pouvoir discrétionnaire en tenant compte au minimum du respect des travailleurs.
Un "administrateur civil " actuellement DG de l’autonomisation économique de le femme : Usez de votre pouvoir discrétionnaire pour la positionner comme préfet, haut commissaire ou même gouverneur si vous voulez dans une localité ou vous voulez mais seulement dans son ministère. Faites-le, vous en disposez cette latitude seulement respectez le Ministère de la Femme.
Aussi évoquerai-je votre entêtement à garder les deux enseignantes tant décriées comme DR Nord et SP/CNLPE. Que peuvent-elles apporter de plus à la lutte contre l’excision ou le mariage d’enfants par rapport à un spécialiste du domaine que vous-même avez recruté et formé ?
Je n’occulte pas le cas des autres SP/CONASUR et GONAP-GENSE : Si c’est pas au Ministère de la femme, je n’ai jamais réalisé ceci : quelque soit la compétence d’un travailleur social, quelque soit le pouvoir discrétionnaire d’une autorité ou la puissance du mentorat ; peut-il être promu DG à la santé ? Pourquoi cela est possible au MFSNF ?

- " le rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil ou de permanence supprimée, pour compter de sa date de suppression (2011) et son élargissement à tous les emplois spécifiques du ministère" : Point saillant de la revendication qui va de pair avec la prestation de serment.
Imaginez-vous, un travailleur social en déconcentré ou même souvent en milieu urbain ou sévit le mariage d’enfants, l’excision, le rapt, la violence conjugale, l’accusation pour fait de sorcellerie et j’en passe ; pensez-vous aux risques encourus par cet agent pour mettre fin à ces pratiques néfastes qui bloquent la participation de la femme au développement ?
Souvent l’agent social utilise son propre domicile pour accueillir une femme violentée, ou répudiée et surtout à des horaires hors service.
Réalisez-vous l’imminence du risque ?
Donc à défaut de réclamer un FC au moins rétablissez-leur l’indemnité de permanence que vous avez supprimé injustement SVP !

N.B : Dites-moi, de vous à moi, est-ce ces quelques points d’une plateforme demandent qu’on attende deux ans pour satisfaire. ZOYE WEND YAA !

Maintenant
"Les syndicats menacent également de référer aux présidents des tribunaux départementaux ou de grandes instances, tous les cas de conflits familiaux, de violences faites aux femmes, de subsides pour enfants, de mariages d’enfants" :
Je trouve personnellement que ce moyen de pression amènera la première responsable à se pencher sur le cas. S’il faut renvoyer tous les cas cités à la justice, je vous avoue que ce ne sera une mèche à faire.
VIVE LA FEMME ! VIVE LA CONSIDERATION DES AGENTS SPECIFIQUES DU MFSNF ! VIVE LE TRAVAIL SOCIAL !

Puisse Dieu bénir le Burkina Faso et ses fils et filles !


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