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Demande d’extradition de François Compaoré : Le compte rendu de l’audience du 28 mars 2018 de la Cour d’Appel de Paris par Bruno Jaffré

30 mars 2018, 03:11, par caca

Quand je lis des analyses sur le cas des frères COMPAORE dans les forum. Je me pose la question comment le burkinabé est si jaloux et haineux de son frère. N’est ce pas là le syndrome de Cain ? Une lecture objective du compte rendu de Mr Jaffré montre bien que l’État Burkinabé a perdu le combat d’extrader François COMPAORE. La thèse soulevée par l’avocat général laisse comprendre que jusqu’à la date du 28 mars L’État n’a pas coopéré en fournissant des documents prouvant la culpabilité de François COMPAORE dans l’assassinat de Norbert Zongo. Je veux bien la justice pour Norbert Zongo, mais par là il faut disposé de preuves irréfutables, il ne s’agit pas d’accuser mais de montrer comme l’exemple que 1 + 1= 2. C’est à dire que la justice burkinabé devait disposer une vraie matérielle que c’est François COMPAORE qui a incité un tel à tuer Norbert Zongo. La preuve concernant l’assassinat de David Ouédraogo n’a même pas été évoqué dans ce dossier d’extrader François COMPAORE. Cependant, dans l’opinion de la rue c’est l’assassinat de David Ouédraogo qui a déclenché la mort subite de Norbert Zongo. Dans cette assassinat, François COMPAORE a bénéficié un non-lieu par la justice burkinabé. N’obligeons pas que l’avocat de François COMPAORE bien le dossier comme il connais le dossier Zongo. La preuve de cause à effet tombe dans ce dossier Zongo. De cette analyse, l’État ne dispose plus de preuve matérielle afin d’incriminé François COMPAORE.
Le compte rendu du journaliste Jaffré est intéressant dans un sens ou il confirme l’efficacité de la plaidoirie de la défense. François COMPAORE n’a pas donné l’ordre de tuer Norbert Zongo.

Pour statuer l’extradition de François COMPAORE, il faudrait que l’État identifie d’abord les vrais exécuteurs de l’ordre. Ceux là-même qui ont tué Norbert Zongo. Hors, à ma connaissance personne n’a été arrêté et incarcéré dans cette affaire. Et pour cela, il faut d’abord trouver cette preuve par écrit avec la signature de François COMPAORE. La France est un État de droit, même le terroriste a tué publiquement des citoyens dispose un droit à sa défense. C’est-à-dire, l’État lui donne des moyens pour se défendre, cependant il dispose des preuves afin de le condamné. Sa justice est indépendante, et le juge est libre de prononcer la condamnation après un débat contradictoire. L’intervention du président français sur le dossier François COMPAORE à Ouagadougou lors de sa visite fragilise la demande d’extrader François COMPAORE. Son avocat a compris l’enjeu de l’indépendance de la justice et dans la plaidoirie il a vite soulevé l’immixtion du politique et dans le pouvoir judiciaire.


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