Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Assèchement du barrage de Loumbila : L’Agence de l’eau du Nakanbé tire sur la sonnette d’alarme
27 mars 2018, 12:12, par
Gérard
Il devient urgentissime de mettre en place un moratoire sur la pression immobilière qui devient hyper-destructrice en stoppant sans délai toute nouvelle implantation. Encore très récemment un homme d’affaires tente d’acquérir une superficie de 1ha, directement sur l’emprise du barrage de Loumbila. Son projet serait de remblayer à coup de milliers de m3 de terre pour pouvoir construire une élévation d’eau moins 2 metres afin d’y construire une maison hors d’eau destinée à passer les Week End. Ce projet, s’il se réalise, va non seulement contribuer à bouleverser significativement l’équilibre du fragile écosystème du barrage de loumbila, créer un précédent qui à terme finira par bétonner les berges sur le pourtour du barrage, mais aussi jeter dans les pires difficultés de survie la trentaine de familles de maraîchers qui vit de cette activité saisonnière depuis plus de trente ans, à cet endroit. Ces familles n’ont eu aucun droit à la parole. Nous ne devons pas avoir de doute que ces combats sont les nôtres parce qu’ils concernent nos enfants.
Il devient urgentissime de mettre en place un moratoire sur la pression immobilière qui devient hyper-destructrice en stoppant sans délai toute nouvelle implantation. Encore très récemment un homme d’affaires tente d’acquérir une superficie de 1ha, directement sur l’emprise du barrage de Loumbila. Son projet serait de remblayer à coup de milliers de m3 de terre pour pouvoir construire une élévation d’eau moins 2 metres afin d’y construire une maison hors d’eau destinée à passer les Week End. Ce projet, s’il se réalise, va non seulement contribuer à bouleverser significativement l’équilibre du fragile écosystème du barrage de loumbila, créer un précédent qui à terme finira par bétonner les berges sur le pourtour du barrage, mais aussi jeter dans les pires difficultés de survie la trentaine de familles de maraîchers qui vit de cette activité saisonnière depuis plus de trente ans, à cet endroit. Ces familles n’ont eu aucun droit à la parole. Nous ne devons pas avoir de doute que ces combats sont les nôtres parce qu’ils concernent nos enfants.