Procès du coup d’état manqué : Les avocats de la défense dénoncent une condamnation certaine de leurs clients
20 mars 2018, 20:37, par
LY
Internaute N°13 Zoungrana. Notre tort à nous insurgés c’est d’avoir accepté sous la pression de la Communauté internationale de retourner immédiatement à l’Etat constitutionnel normal. Je m’explique : l’insurrection n’est nulle part inscrite dans notre constitution. Nous avons mené l’insurrection avec des martyrs (Paix à leurs âmes) parce que les lois de ce pays ne nous permettaient pas d’arrêter l’arbitraire, la dictature (anticonstitutionnel aussi) par des moyens légaux. Comment pouvons-nous immédiatement gérer l’après insurrection en restant dans cette légalité constitutionnelle ? Impossible. Il eût fallu gérer cette période dans le cadre d’un Etat d’exception pendant au moins trois ans, remettre le pays en ordre, cela suppose juger selon notre particularité burkinabé tous ces crimes et une fois la maison balayé, asseoir au moyen d’une constituante une nouvelle constitution,et revenir ainsi au format normal de l’Etat.
Ne l’ayant pas fait comment voulons-nous demander à un avocat dont le rôle est défendre son client, de faire preuve de patriotisme et de laisser envoyer son client au poteau ? Non. Les avocats de la défense feront tout ce qui est en leur pouvoir pour soit retarder le procès par des manœuvres dilatoires en profitant de chaque faille laissé par l’instruction. Ils ont été formés pour ça. Mais en face les autres avocats n’ont-ils pas fait la même école ? Le Président du Tribunal n’est-il pas compétent pour que des avocats puissent lui dicter la conduite à suivre ? Tout ceci mérite réflexion.
Internaute N°13 Zoungrana. Notre tort à nous insurgés c’est d’avoir accepté sous la pression de la Communauté internationale de retourner immédiatement à l’Etat constitutionnel normal. Je m’explique : l’insurrection n’est nulle part inscrite dans notre constitution. Nous avons mené l’insurrection avec des martyrs (Paix à leurs âmes) parce que les lois de ce pays ne nous permettaient pas d’arrêter l’arbitraire, la dictature (anticonstitutionnel aussi) par des moyens légaux. Comment pouvons-nous immédiatement gérer l’après insurrection en restant dans cette légalité constitutionnelle ? Impossible. Il eût fallu gérer cette période dans le cadre d’un Etat d’exception pendant au moins trois ans, remettre le pays en ordre, cela suppose juger selon notre particularité burkinabé tous ces crimes et une fois la maison balayé, asseoir au moyen d’une constituante une nouvelle constitution,et revenir ainsi au format normal de l’Etat.
Ne l’ayant pas fait comment voulons-nous demander à un avocat dont le rôle est défendre son client, de faire preuve de patriotisme et de laisser envoyer son client au poteau ? Non. Les avocats de la défense feront tout ce qui est en leur pouvoir pour soit retarder le procès par des manœuvres dilatoires en profitant de chaque faille laissé par l’instruction. Ils ont été formés pour ça. Mais en face les autres avocats n’ont-ils pas fait la même école ? Le Président du Tribunal n’est-il pas compétent pour que des avocats puissent lui dicter la conduite à suivre ? Tout ceci mérite réflexion.