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Planification familiale : La délégation des tâches à l’épreuve des barrières socio-culturelles

22 février 2018, 01:34, par Sidpasata-Veritas

- La planification familiale telle qu’elle se déroule dans nos contrées est essentiellement un projet voulu et porté par les occidentaux qui financent bcp la contraception en Afrique pour limiter les naissances alors que dans leurs pays les états ont de politiques natalistes et se battent pour que leur populations s’accroissent. L’Afrique est un continent sous-peuplés et potentiellement riche. Son problème n’est pas la sur population mais la qualités de cette population. Au lieu de s’acharner à chercher les solutions pour limiter les naissances, il faut plutôt investir massivement dans la capital humain, particulièrement dans la santé et dans l’éducation. Une population malade ou mal soignée et ignorante ne produira pas son propre développement. Et si on développait son pays ce serait, au mieux, en l’utilisant comme main-d’œuvre non qualifiée. Celle population resterait toujours dans le rôle d’éternel mandiant même dans son pays développé par des multinationales qui l’auraient recolonisée.
- Tant que le paludisme et d’autres infections tueront les bébés fréquemment, les pauvres qui n’ont pas les moyens de se soigner feront bcp d’enfants pour être sûrs quelques uns survivront pour prendre en charge leurs parents quand, usés par les dures labeurs de toute la vie, il seront complètement dépendant et sans pension de retraite. Cette situation perdurera tant que cette masse laborieuse sera réduite en main-d’œuvre non qualifiée et quasi-gratuite exploitée et corvéable à merci dans des filières de cultures de rente bradées sur le marché international : je pense au coton !
- La solution pour moi, ce n’est pas la planification familiale projettée et voulue par d’autre personnes que ces populations elles-mêmes. Et si on voulait les aider vraiment et définitivement, il aurait fallu soutenir leurs activités lucratives pour les sortir de la pauvreté. Par exemple soutenir la filière coton dans laquelle les populations pauvres s’échinent pour ne récolter que les miettes que l’État et les banques ont bien voulu leur laisser. Si les ONG, les banques et l’État voulaient aider les cotonculteurs burkinabè à s’enrichir en transforma’t sir place le coton jusqu’aux produits finis et en rémunérants convenablement les paysans, ils les sortiraient plus facilement de la pauvreté et de ses conséquences dont ont croit trouver solution dans la planification familiale pour les pauvres et les ignorants. En fait, il faut attaquer le mal à la racine, car même en Europe l’idée même de la planification familiale n’est pas venue en temps de pauvreté, mais dans les siècles de prospérité.
- Oui il faut sensibiliser nos populations, mais surtout améliorer leur situation économique et sanitaire qui fait le lit de bcp de soucis. Mais c’est toujours le même problème : celui qui pays commande. Si les africains veulent commander, il faut que leurs dirigeants payent ; sinon l’Europe continuera à payer et à commander.


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