Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
La façon irresponsable d’appréhender le développement national a bien failli conduire le pays vers des lendemains incertains. Dès les années 2000, des divergences ont apparu à cet effet entre les bonzes du régime déchu. L’ex-sherpa du boss Blaise Compaoré, ex-serviteur dévoué et zélé, l’ex-tout puissant ministre du développement rural (Agriculture-Hydraulique-Ressources halieutiques) en sait quelque chose. Il a eu chaud quand il s’est présenté à l’hémicycle pour défendre le financement et la mise en œuvre du Programme d’investissement communautaire en fertilité agricole (PICOFA). Une vingtaine de députés de la majorité, de la mouvance et de l’opposition n’a pas raté l’occasion de demander au gouvernement de Paramanga Ernest Yonli de faire beaucoup attention sur le choix des localités bénéficiaires des projets et programmes de développement. « Nous remarquons avec amertume que la plupart de vos actions sont orientées vers les régions du Nord et de l’Est. Sur quoi, ces choix reposent-ils ? Est-ce parce que ce sont les zones d’origine du chef du gouvernement et de son ministre de l’agriculture ? Sachez que le Burkina Faso ne se limite pas à ces deux régions-là. Elles sont plusieurs qui espèrent être prises compte », se sont indignés les élus nationaux. La mauvaise répartition des richesses d’un pays couplée aux choix injustes de la mise en œuvre des projets et programmes de développement est le terreau des révoltes.
C’est là que surviennent les vieux démons. La discrimination « négative » entretient les étincelles alimentant les grands feux des guerres civiles, régionales, ethniques. Ce sont les alibis des tragédies ivoirienne, soudanaise, …
La façon irresponsable d’appréhender le développement national a bien failli conduire le pays vers des lendemains incertains. Dès les années 2000, des divergences ont apparu à cet effet entre les bonzes du régime déchu. L’ex-sherpa du boss Blaise Compaoré, ex-serviteur dévoué et zélé, l’ex-tout puissant ministre du développement rural (Agriculture-Hydraulique-Ressources halieutiques) en sait quelque chose. Il a eu chaud quand il s’est présenté à l’hémicycle pour défendre le financement et la mise en œuvre du Programme d’investissement communautaire en fertilité agricole (PICOFA). Une vingtaine de députés de la majorité, de la mouvance et de l’opposition n’a pas raté l’occasion de demander au gouvernement de Paramanga Ernest Yonli de faire beaucoup attention sur le choix des localités bénéficiaires des projets et programmes de développement. « Nous remarquons avec amertume que la plupart de vos actions sont orientées vers les régions du Nord et de l’Est. Sur quoi, ces choix reposent-ils ? Est-ce parce que ce sont les zones d’origine du chef du gouvernement et de son ministre de l’agriculture ? Sachez que le Burkina Faso ne se limite pas à ces deux régions-là. Elles sont plusieurs qui espèrent être prises compte », se sont indignés les élus nationaux. La mauvaise répartition des richesses d’un pays couplée aux choix injustes de la mise en œuvre des projets et programmes de développement est le terreau des révoltes.
C’est là que surviennent les vieux démons. La discrimination « négative » entretient les étincelles alimentant les grands feux des guerres civiles, régionales, ethniques. Ce sont les alibis des tragédies ivoirienne, soudanaise, …