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« Le délibéré « mouta mouta » de la Chambre de Contrôle du Tribunal Militaire de Ouagadougou ou la posture d’imposture d’un Parquet militaire ? » (Me Paul Keré)

6 janvier 2018, 00:01, par Silowé

- Cher frère Mano, loin de moi le désir, la volonté, la prétention,... d’interférer dans vos propos inquiétants, à l’endroit de Me KERE. (Il est assez coriace et se défend bien.)
Si vous le permettez, je vais porter à votre connaissance, ce qu’une étudiante me disait encore il n’y a pas très longtemps : "... Monsieur, Monsieur,... il paraît que pendant la Colonisation chez les africains,... pour punir un "nègre", il fallait simplement dire à un autre "nègre" de le faire à la place d’un blanc... Mais comment ils pouvaient alors battre les blancs, en se bagarrant inutilement...?"

- Il y a des frères internautes ici, qui ont le mérite de poser des questions de fond ou de lever le lièvre. Chacun de nous ayant son style, sa personnalité, ses habitudes langagières,... pourquoi aux uns de laisser la proie pour l’ombre ?

Avez-vous une idée de la pression injuste, de l’injustice, de la discrimination, de la charge émotionnelle artificielle, des peaux de bananes,... dont sont victimes les africains surtout noirs, qui recourent à l’intellect pour se faire une place en Occident ?

Dans la seconde moitié des années 1990, j’ai eu la chance d’assister à une conférence dans une université française à l’est du pays. J’ai eu accès à des statistiques des DEA/DESS qui couraient de 1969 à 1995. Le constat par rapport aux succès des étudiants par promotion m’a renversé. En effet, de 1969 à 1995 le dernier étudiant caucasien était devant le premier arabe (Maghreb + Machrek). Le dernier arabe était devant le premier malgache. Venait ensuite les étudiants noirs d’Afrique et des Caraïbes. Pensez-vous que cela soit possible en termes de capacités intellectuelles de tous ces milliers d’étudiants noirs qui sont passés dans ledit laboratoire de recherches ? Non..., c’est du racisme pure, à l’état primaire. Et nous sommes dans le pays des "Lumières".

- Quand on contribue par la critique (objective ou pas,... c’est selon qu’on appartient à la cour du roi ou au vulgus), on se fait injurier ou rabrouer. Quand on se tait, on se fait jeter la pierre dessus par d’autres pécheurs. Que faire ? Dire toujours et encore ce que l’autre veut entendre ? N’est-ce pas sage de distinguer le citoyen-compatriote de l’internaute, dont les propos ne sont pas forcément neutres ?

- Je ne fais que passer moi-aussi. Fraternellement à vous.


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