La Crise dans le Secteur de l’Education : Et si le Gouvernement Revoyait sa Communication ?
27 décembre 2017, 13:40, par
MAXWELL
Ce n’est pas que les enseignants n’ont pas raison mais les problèmes post insurrection sont si énormes qu’il faut une trêve pour permettre au gouvernement de s’organiser et de mieux planifier les choses. Ce nouveau contexte de revendications généralisées où le gouvernement est obligé de céder pour maintenir la paix sociale et permettre à l’administration de continuer à fonctionner est très périlleux. Aucun des problèmes soulevés ne date d’aujourd’hui. Il y en a qui ont eu 10 fois plus de temps pour venir à bout mais n’ont pas réussi. Il y a quelqu’un qui dit qu’il va le faire en 5 ans. Faisons lui confiance et accompagnons le pour qu’il puisse le faire. Si la plupart des constitutions accordent 2 mandats au PR c’est que l’exécution des programmes de développement se planifient sur plusieurs années. C’est un point de vue personnel et non partisan mais j’ai le sentiment que ce gouvernement a la ferme volonté de faire bouger les choses. De mémoire d’homme, je n’ai jamais vu un gouvernement burkinabé travailler sous une telle pression populaire. Mais pour déplacer un lourd fardeau, il faut que ceux qui sont devant tirent et ceux qui sont derrière poussent sinon ça ne bougera pas.
Ce n’est pas que les enseignants n’ont pas raison mais les problèmes post insurrection sont si énormes qu’il faut une trêve pour permettre au gouvernement de s’organiser et de mieux planifier les choses. Ce nouveau contexte de revendications généralisées où le gouvernement est obligé de céder pour maintenir la paix sociale et permettre à l’administration de continuer à fonctionner est très périlleux. Aucun des problèmes soulevés ne date d’aujourd’hui. Il y en a qui ont eu 10 fois plus de temps pour venir à bout mais n’ont pas réussi. Il y a quelqu’un qui dit qu’il va le faire en 5 ans. Faisons lui confiance et accompagnons le pour qu’il puisse le faire. Si la plupart des constitutions accordent 2 mandats au PR c’est que l’exécution des programmes de développement se planifient sur plusieurs années. C’est un point de vue personnel et non partisan mais j’ai le sentiment que ce gouvernement a la ferme volonté de faire bouger les choses. De mémoire d’homme, je n’ai jamais vu un gouvernement burkinabé travailler sous une telle pression populaire. Mais pour déplacer un lourd fardeau, il faut que ceux qui sont devant tirent et ceux qui sont derrière poussent sinon ça ne bougera pas.