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« Décidément, Paul Kaba Thiéba ne connait pas le Burkina Faso », s’indigne l’UPC

5 décembre 2017, 19:00, par Ka

Si vraiment Zepherin Diabré président de l’UPC, pouvait comme chef de l’opposition, apporté des réponses au nom d’une opposition forte pour rectifier les imparfaits d’un régime qui patine dans le développement de son programme présidentiel, ou l’éradication de l’injustice et de l’impunité, le peuple cautionnera les actions de cette opposition.
Mais voilà que le groupe de l’opposition chacun sort de son côté pour narguer un pouvoir qui a été élu légitiment par un peuple Souverain. Ce que j’aurai bien aimé, c’est que cette sortie de l’UPC soit celle d’une opposition forte pour avoir la crédibilité d’un peuple averti. Sortir en chef d’un parti politique pour s’attaquer individuellement une majorité et son premier ministre qui ne parle pas sans un mot d’ordre de son patron, reste le bonheur des internautes partisans de l’UPC ou de La NAFA.

Quand nous verrons très prochainement une sortie de l’opposition fantôme de Diabré, le peuple mettra cette sortie comme toutes les oppositions de notre continent qui ont un seul problème ‘’’’’’celui de s’opposer à une personne qui ne lui convient pas, et qu’elle ne veut pas comme notre premier ministre venus d’ailleurs, mais manipuler par son patron.’’’’’ A partir de là, tout ce qui émanerait de cette personne en tant que projet dont il est responsable, comme les projets du PNDES, cette opposition fantôme ignorera les résultats qui vont suivre même si ces résultats étaient "bons ou au moins prometteurs pour faire avancer le pays.’’’’’

En comptabilisant les influents de notre opposition d’aujourd’hui, le grand nombre sont ceux de la majorité d’hier, c’est donc très amusant de les écouter et de remarquer que c’est l’attitude qu’ils ont eu eux-mêmes, qu’ils critiquent aujourd’hui ayant perdu le pouvoir. Hier les opposants qui sont majorité actuelle sont pareils, ils imposent sans sourciller et ne donnent pas l’ombre d’une possibilité d’ouverture, on fait aussi ceux qu’on a reproché à cris d’orfraie d’hier. Dès lors nous sommes les grands perdants nous Peuple du Burkina, car de part et d’autre c’est un égoïsme forcené qui ne dit pas son nom et qui est là : On appelle ça ensuite comme opposition, ou majorité en fonction de la position dans laquelle chacun se trouve, mais les deux se ressemblent et s’assemblent au final contre le peuple souverain.


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