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Nomination d’un suppléant au poste de président du CSC : « Une monstruosité juridique nulle et de nul effet » selon Abdoul Karim Sango

23 novembre 2017, 14:12, par kiso

Bien dit Docteur Sango ; ce sont ce genre de personnes qui font tout pour négocier des diplômes afin couvrir leur incompétence et impressionner les gens. Ce monsieur a passé beaucoup de temps à l’assemblée nationale et est devenu maire ensuite il est venu au cabinet de la présidence. Tout ce parcours j’imagine lui a fait penser qu’il faillait se tailler un diplôme et cela lui a valu par quel moyen, on l’ignore, a ce qu’il parachute avec un doctorat. Comment ? Comment un docteur en droit peut faire ceci ? En 2eme année de droit on enseigne le droit administratif. Même s’il avait quitté le campus à la fin de sa deuxième année de droit il n’allait pas commettre cette erreur.
Pour ceux qui parlent d’annulation, ils doivent retenir en termes simple qu’on ne peut pas effacer quelque chose qui n’existe pas. Autrement dit, on annule l’acte qui a été valide afin qu’il n’ait plus d’effet pour l’avenir. Mais l’acte nul n’existe même pas puisqu’il n’a pas de base légale. (Il n’y a aucun texte de loi qui l’encadre).
La suppléance n’existe que pour les mandats électifs et en plus elle doit être a priori et non a posteriori. Ce qui veut dire que l’on doit l’avoir prévu a départ. Ce n’est pas quand la personne est empêchée qu’il faut le faire (si la personne est empêchée la personne qui vient n’assure que l’intérim). Mais hélas ! L’ignorance quand elle nous tient !
Que Dieu nous donne d’être intègres à l’image du nom du pays afin d’éviter les nominations de complaisances de nature à endiguer le Faso !


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