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Lieu de détention de Djibril Bassolé : “C’est un Guantanamo”, s’offusque la NAFA

14 octobre 2017, 07:40, par Sidbéwendé Zoungrana

Que de gros mots. « Guantanamo burkinabé », « logé dans un bâtiment en réfection », « résidence ultra-surveillée », « inaccessibilité de ses parents », « dossier vide et sans fond parce que redouté par un probable adversaire politique  » etc. etc., rien que de gros mots pour justifier quelque chose de plus simple à savoir, « la demande d’un approfondissement de l’allègement de ce qui pèse sur les épaules de Bassolé en allant à sa libération totale afin qu’il se taille  ».
Sans trop m’abuser, je me permets de retenir que les gesticulations du Sieur Dicko et ses camarades ne font que plus de mal à leur protégé (Bassolé) que de l’arranger. Ces gesticulations sans tête ni queue ne font que renforcer les « Analystes avertis » dans leur compréhension des choses que dans la réalité, les reproches à lui faits ont plus de « Vrais » que de faux. Ce qui doit faire peur tant aux réclamants qu’à la victime.
Il n’y a nulle part où l’intéressé (Bassolé) paraît être un « Important Politique » pour avoir en face de lui des « Adversaires » si acerbes, qu’ils sont tenus de tout faire pour l’anéantir.
Les choses se sachant dans notre pays qui est de Savane où tous les lièvres et les chasseurs de lièvres se côtoient et se voient pour dire, que rien ne peut sa cacher dans ce pays, on se rappelle comment dans ce pays on éliminait des « Adversaires dans ce pays ». Bassolé, Diendéré, Palm etc. en savent beaucoup avec les cas des Henri Zongo & Jean-Baptiste Lingani dont personne n’en parle aujourd’hui. Après le raccourci d’un Procès à la va vite, les intéressés furent exécutés pour une soi-disant « tentative de push ». Qui n’en a pas été témoins ? Et pourtant ? Dicko et consorts étaient-ils là ou assez grands à l’époque pour comprendre ?
Tout le monde s’accorde pour demander à la Justice (militaire est-elle) de se positionner et se prononcer le plus clairement et le plus rapidement possible sur le/les dossiers y relatifs en cours d’instruction pour : i)-aller le plus vite possible au « jugement » pour qu’on en finisse une bonne fois pour toute ; ii)-libérer qui que ce soit (sans exception) si des données et informations par elle recueillies au sortir de l’instruction, les dossiers sont près, de mettre en Liberté "Totale" ou "Provisoire" avec « toutes les formes de sécurisation possibles » pour que les concernés, présents et concernés soient présents aux Procès à tout moment pour être jugés conformément aux Lois en vigueur dans notre pays . Or, ceci ne semble pas être le cas de l’intéressé qui, de par ses demandes passées, a laissé comprendre ses « intensions » de prendre la poudre d’escampette une fois le nez dehors comme l’ont fait les Salif Kaboré, Kafando’s etc.
Que les membres de la NAFA et défenseurs de Bassolé concentrent leurs efforts pour obtenir le jugement rapide de leur « protégé » afin qu’au sortir du dit procès, il recouvre sa « Liberté et Liberté totale » si rien n’est plausible contre lui, plutôt que de suivre les actions irréfléchies des Camarades Franc-maçonniques Internationaux de celui-ci qui, loin de notre pays ignorent les réalités. Solidarité "confraternelle" oui, mais solidarité "aveugle", non car le Burkina Faso est loin d’être un Etat bananier tel que "Eux le conçoivent.


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