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Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

16 juillet 2017, 10:59, par OUATTARA Badioré

Bonjour Dr OUATTARA, Badioré OUATTARA vous remercie pour vos conseils
Voyez-vous, le chef d’orchestre des travaux sur le FACA à savoir le professeur Innocent Pierre GUISSOU a mis la charrue avant les bœufs
Aucun fil conducteur scientifiquement crédible ne relie environ 30 ans de recherche sur le FACA. Le Burkina Faso et tous ceux qui ont travaillé avec lui ont leur image ternie. Dr Badioré OUATTARA est doublement interpellé car je suis burkinabè et je suis le premier auteur de l’article scientifique auquel vous faîtes référence ; contrairement à ce que vous dites c’est cet article qui parle pour la première fois de burkinabines et ces molécules sont dans les écorces de racines de Fagara zanthoxyloides Lam (Rutaceae), composantes du FACA
Il est important de souligner que les partenaires de la Belgique (Université Libre de Bruxelles et Université de Liège) se sont très vite démarqués du FACA à cause des cardiotoniques du Calotropis procera Ait (Asclepiadaceae) dont les écorces de racines sont l’autre composante du FACA. Certes j’ai travaillé sur le FACA mais l’essentiel de mes recherches est focalisé sur le Fagara zanthoxyloides Lam (Rutaceae) pour la mise au point d’un sirop antidrépanocytaire destiné aux nourrissons et petits enfants

Ce n’est pas à docteur Badioré OUATTARA seul de saisir telle ou telle instance car pour tous ceux qui veulent d’un Burkina à bâtir sur la vérité les preuves des malversations scientifiques sur le FACA ne cessent de s’accumuler dans nos bibliothèques et sur internet depuis 1990 (avec des études précliniques insuffisantes et surtout fausses "LE FACA" a été administré dans un processus d’étude clinique à des enfants )

Pour un professeur d’université se réclamant pharmaco-toxicologue, comment peut-on entamer une étude clinique sur un nouveau médicament en 1990 (thèse de Feu/ docteur Alain OUATTARA) et ne publier qu’en 1998 des résultats de toxicité générale aiguë en rapport avec ce médicament ?

La première erreur du professeur Innocent Pierre GUISSOU est d’avoir abandonné la recette du tradipraticien de Fô, Feu/ monsieur Jean TANOU au profit d’une nouvelle formule plus riche en Calotropis procera Ait et avec moins de Fagara zanthoxyloides Lam ; contre toute logique scientifique, il a augmenté dans son nouveau médicament (gélules FC 90_26) la teneur du composé le plus toxique et le moins efficace sur les drépanocytes (cf thèse N° 19 de Alain OUATTARA 1991 bibliothèque UFR/SDS université OUAGA 1)

En 1995 il invente la dénomination FACA dans un article sur l’efficacité du dit médicament ; mais le drame est que ce sont les résultats des gélules FC 90_26 de 1991 qui sont plagiés sous le titre FACA alors que la composition quantitative des deux types de médicaments sont différentes (cet premier article sur l’efficacité du FACA parle d’un rapport de 1/9 pour ces deux composantes ; il est disponible sur internet) Je précise que le FACA homologué depuis 2010 au Burkina Faso a les mêmes composantes que celui évoqué en 1995 mais ils sont mélangés dans un rapport de 3/7 ; sans distinction les résultats de recherche sur les gélules FC 90_26 et ceux de ces deux types de FACA sont abusivement mélangés : ce syncrétisme scientifique n’honore personne

En 1998 l’article (M. LOMPO et al.) sur la toxicité générale aiguë (DL50) du FACA est aussi disponible sur internet ; non seulement la chronologie de parution de l’article (I.p. GUISSOU et al. 1995) sur l’efficacité du FACA et celui sur sa toxicité n’est pas rassurante, en plus la méthode d’évaluation de cette DL50 qui serait de 600mg/kg en I.P est totalement fausse. Cette DL50 sous-évalue la toxicité du FACA car elle n’a pas tenu compte entre autres, de l’effet de filtration (voir à la page 56 de cet article "la méthode de préparation des solutions de travail" )

En 2006 dans le mémoire N° 24 soutenu à UFR/ SDS par monsieur TAMINI Sya F. Bienvenu, la méthode utilisée pour doser les cardiotoniques sous-évalue leur teneur dans le FACA (voir communication WANNPRES 2016 de docteur Badioré OUATTARA à l’université OUAGA 1)

En 2013 c’est la méthode utilisée par le laboratoire de contrôle de qualité de U-PHARMA, différente de celle ayant permis d’avoir l’homologation du FACA, qui a occasionné la mise sur le marché d’au moins deux lots de FACA de mauvaise qualité

En conclusion, avant 2013, entre collègues, je me battais pour que les travaux erronés du prof. I.P. GUISSOU soient repris afin de sécuriser scientifiquement le FACA ; la goutte d’eau qui fit déborder le vase est la mise sur le marché en 2013 de gélules FACA sur-dosées et sous-dosée en poudres médicinales. Malgré la présences des données enregistrées par le laboratoire de contrôle de qualité de U-PHARMA attestant ma version des faits, les prof. Innocent Pierre GUISSOU, Rasmané SEMDE et le ministre de la transition Jean Noël PODA, sans preuve, ont soutenu le contraire en disant que U-PHARMA respectent les normes internationales dans la production du FACA. Pour me discréditer au près des uns et des autres, beaucoup d’insalubrités furent accolées à mon image et je fus victime de beaucoup d’abus administratifs. Le docteur Badioré OUATTARA ne demande à personne de l’épauler s’il est dans le tort ; mais si j’ai raison et que les uns et les autres restent en spectateurs coupables, prêt à bondir et s’approprier les fruits de ma lutte, ils ne font du tort qu’à eux- mêmes car DAME NATURE A UNE CONSCIENCE et LES CAUSES SE SUFFISENT A ELLES-MÊMES

En ce qui concerne vos conseils judiciaires, le docteur Badioré OUATTARA a déjà saisi la justice (Tribunal administratif et pénal) des dossiers FACA ; un premier verdict fut rendu en 2016 et naturellement la vérité a primé sur le mensonge ( Jugement N°171/16 du 8 novembre 2016 ; Dossier N°053/15 du 27 mars 2015 : Affaire OUATTARA Badioré contre Etat burkinabè). Certes pour gagner du temps les défenseurs de "l’Etat" ont interjeté un Appel en janvier 2017 ; à défaut d’arguments pour me contrer, ils disent attendre "LA DECISION DE JUSTICE" pour la suite du procès ; c’est le document le plus complet que la justice remet aux protagonistes après le jugement. Ce document fut disponible depuis le 13 février 2017 ; mes avocats l’ont eu le 09 mars 2017 et jusqu’à présent (juillet 2017) je n’ai reçu aucune réaction du défenseur de l’Etat burkinabè (Agent Judiciaire du Trésor) et du Conseil d’Etat qui est la nouvelle instance devant statuer sur ce dossier.

Afin de montrer par un support écrit la mauvaise foi des défenseurs de "l’Etat" , mes avocats ont remis le 06 juin 2017 à l’Agent Judiciaire du Trésor la DECISION DE JUSTICE qu’il prétend attendre pour la suite du procès ; le bordereau de transmission du dit document fut cacheté et signé le 06 juin 2017 par lui. Cette preuve que l’Agent Judiciaire du Trésor (AJT) a bien reçu la DECISION DE JUSTICE fut envoyée le 19 juin 2017 au Conseil d’Etat avec un bordereau de transmission qui fut aussi signé et cacheté par cette structure le 19 juin 2017.
Il ne revenait pas au docteur Badioré OUATTARA de donner un document administratif à une structure devant défendre l’Etat burkinabè ; je l’ai fait pour confondre et montrer au monde entier le mauvais visage de l’Etat que nous devons tous combattre afin que ce pays émerge
Il y a donc suffisamment de preuves montrant que ce dossier FACA est une bombe pour ceux qui, pendant environ 30 ans, ont utilisé l’argent de l’Etat burkinabè et produire de faux documents scientifiques POUR UNE FULGURANTE ASCENSION ACADÉMIQUE. Si les uns et les autres pensent que c’est à Badioré OUATTARA seul qu’un tort a été commis alors qu’ils croisent les bras ; dans le cas contraire l’auto saisine à tous les niveaux (Santé, Recherche, Justice,...) serait la preuve d’une maturité scientifique

Par ailleurs en plus du dossier précédent (tribunal Administratif dont la suite est au niveau du Conseil d’Etat), un dossier au niveau du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (N° 6209 p du 23 décembre 2015 où, entre autres les professeurs Innocent Pierre GUISSOU, Rasmané SEMDE, IRSS, U-PHARMA, DGPML,.. sont poursuivis par OUATTARA Badioré). Ce dossier aussi suit favorablement son processus

Cordialement !
Docteur Badioré OUATTARA, Pharmacien d’industrie, PhD
Direction Générale de la Recherche scientifique et de l’Innovation (DGRSI), 70 26 17 14


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