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Insécurité au CHU-Yalgado Ouédraogo : Un élève Commissaire de police livre les résultats de ses travaux

19 juin 2017, 06:39, par Parfait

L’historique de l’idée d’implantation de la police au CHU Yalgado remonte à l’année 2012 où l’administration hospitalière avait estimé cela nécessaire pour mieux faire face aux vols de bébés, de voitures et divers larcins. Une telle mesure sécuriserait également le personnel de santé contre d’éventuelles agressions. Cependant, certains agents de santé :se sont opposés à la présence policière à l’hôpital. Il a fallu qu’advienne l’agression d’ agents de santé en 2017 par des accompagnants de malades pour que le personnel admette la pertinence de la présence des forces de l’ordre(police, gendarmerie) pour sécuriser l’hôpital. Dans des lieux publics de grande affluence comme le CHU Yalgado qui enregistre en moyenne 3000 visiteurs par jours, la présence de la police est nécessaire pour la sécurité publique. Actuellement à Ouagadougou, c’est le dispositif quotidien de policiers dans les principaux carrefours routiers qui permet de faire respecter les feux tricolores et limiter des accidents. Ouagadougou est une ville où pour une moindre altercation, des taximètres brandissent des machettes pour menacer certains citoyens. Il existe des vigiles à Yalgado mais ce ne sont pas des officiers de police judiciaires comme les policiers et gendarmes. En cas de troubles à l’ordre public, un policier est habilité à s’interposer, à faire un constat ou un procès verbal qui a valeur d’éléments préalables pour une suite judiciaire. Par conséquent, la présence de la police dans le plus grand hôpital national va de l’intérêt de tous, personnel de santé comme malades et accompagnants. Cela rappelle à tous, ses devoirs de bien accomplir son travail en respectant la règlementation hospitalière mais aussi d’avoir droit à des soins de qualité.


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