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Visite des députés burkinabè en Suisse : Un franc succès de la coopération parlementaire

20 mars 2017, 11:07, par Ka

En voyant cet image de Bern la capitale de la suisse ou les 7 conseillers fédéraux depuis la nuit des temps font tourné ce pays a tour de rôle depuis 1848, de génération en génération, me permet de parler de la naissance de la Coopération entre la Suisse et la Haute –Volta au Burkina. Rendre hommage à Jean-Noël Rey et Georgie Lamon, nous rend fier de leur bravoure de venir en aide à la masse défavorisée et surtout en perdre la vie : Que leurs âmes reposent en paix. Rendons hommages à celles ou ceux qui ont tissés de fil en jour les liens entre la Suisse et le Burkina, à commencer dans les années 1970 par les premiers Coopérants Suisse et Consul en ne citant que Petitat le père de la réalisation de la pédiatrie de YO avec Dr. Sawadogo, qui ont œuvré entre les premiers Burkinabé résidents en Suisse sous l’ombre, mais qui ont su joué un grand rôle pour faire connaitre la Suisse au Burkina, et le Burkina a la Suisse. Ce qui me pousse à écrire ce message en mémoire de deux personnes dont le Burkina de Lamizana jusqu’à Blaise Compaoré ont utilisé de leur bonté et générosité pour forcer les liens entre le Burkina et la Suisse, comme disait l’ex feu ambassadeur du Burkina a Paris, Gomkoudougou Victor Kaboré, ce sont ceux des nôtres, vivants dans ce petit pays, et qui connaissent le pays, qui peuvent nous ouvrir les portes de ce petit pays très riche et discipliné. Ce n’est pas un secret d’état dont je vous raconte, mais aussi du vécu qui permette de rendre hommage à des anonymes perdu de vu, qui ont construit cette continuité de coopération sans tabou. Jeune cadre et conseiller technique dans le développement des PME et PMI auprès d’un ministère de mon pays, j’étais constamment à l’extérieur et à travers nos ambassades pour débusquer des investisseurs et de la nouvelle technologie pour notre pays. J’ai eu a côtoyé ceux qui ont participé à la naissance de cette coopération Suisse-Burkina aujourd’hui très solide. En particulier, un certain Wandaogo Henri Typographe qui résidait vers Zürich, et parlant couramment l’allemand, et son ami Kaboré Sibiri G. sans ce dernier qui avait des moyens illimités, rien n’était possible. Je me rappelle lors de son mariage avec une fille aisée dont le père produisait des pièces mécanique en or pour la Nasa, j’ai eu l’occasion avec ses amis en Alsace et à l’ambassade du Burkina a Paris ou j’étais en mission d’assister à son mariage en Suisse. Tous ces amis et promos y étaient, parmi eux le futur président JBO en formation de médecin en Alsace, la famille Komombo Joseph, et tant d’autres Burkinabé aujourd’hui doyens des Burkinabé en France. Un mariage haut en couleur pour une première fois en suisse. J’ai appris que ce jeune Burkinabé active pour terre des hommes Alsace, et aussi le jumelage entre un village du Rhin et de Combissiri de Konombo Joseph : Surtout le projet de JBO de l’avion pas cher ‘’’Le point Air’’’ vers le Burkina. Mon rapport à l’ambassadeur était sans équivoque, car ce dernier était le premier jeune Burkinabé a organisé un voyage avec des jeunes d’Alsace et de Suisse au Burkina dans une mission protestante pour l’initiation des jeunes blancs dans notre pays, dont plusieurs sont devenus des responsables d’ONG suisse travaillant pour le continent Africain. A partir de ce contact, ce jeune Sibiri Kaboré et Wandaogo Henri, étaient des traducteurs en allemand auprès de Bern pour nos affaires, avec leurs épouses Suisses Allemandes, Ils recevaient nos diplomates vivants en Allemagne et accrédités en Suisse, comme les Anatole Tiendrebéogo, les véhiculaient à travers la suisse avec leurs propres véhicules sans demandé de compte. Ayant connu tous les couloirs des pouvoirs Burkinabé de Lamizana, au CMRPN, du CPS au CNR, jusqu’à Blaise Compaoré, ces deux hommes avec quelques Burkinabé ont fait en sous-marin la coopération entre la Suisse et le Burkina. Les deux m’ont aidé a facilité l’installation d’APICOMA par la Suisse de fabriquer les premières charrues au Burkina. Le plus grand projet inoubliable de Wandaogo Henri et de Sibiri Kaboré G. est le film de de l’hôpital de Ouagadougou et l’hôpital de Genève, un film ou j’ai vu tenir S. Kaboré le Micro du journaliste T. Balima pour les commentaires, et ce film a fait le tour du monde, et même la construction de la pédiatrie de YO dont a l’inauguration le fils de Petitat premier Consul Suisse au Burkina a coupé le ruban en présence du Pf Thomas Sankara, pour la propagande de notre révolution. Les deux ont été cité par nos ambassades de l’époque à Paris comme à Bonn pour les suivis des premières personnes du Burkina opérées du Noma par Edmond Kaïser du Sentinelle et Terre des hommes Suisse. C’est pour dire aussi à nos gouvernants qui ont le privilège de fouler les pieds en Suisse de ne pas oublier ces Burkinabé qui, mine de rien ont rendu service à la nation. Que ça soit les Anatole Tiendrebéogo, Akila Belbaogo ministre d’action sociale, les kaloulé du BIT, Toé du travail, les Ablassé Ouédraogo des affaires étrangères, des directeurs de cabinet de la présidence, même Blaise Compaoré au sommet de grand Montana ou j’ai vu dans sa chambre de cette ville, le nommé S. G. Kaboré et son enfant, n’avaient aucun choix avec le franc suisse très forts que de passer par ces doyens Burkinabé en Suisse pour avoir des logements moins chères, soit à Ferney Volontaire, frontière Française a la suisse, ou même logés chez ces derniers. La dernière fois que j’ai revu S. G. Kaboré, c’est à Paris dont il a mis main à main à Blaise Compaoré lors de sa visite en 1999 en France, une demande d’ouverture d’une ambassade du Burkina en Suisse, il était accompagné de ses amis, une demande qu’il m’avait remis il y a quelques années de remettre à notre ambassadeur Anatole Tiendrebeogo à Bonn. Même nos douaniers en stage en suisse à l’époque de la révolution dont certaines et certains sont devenus des DG n’avaient pas le choix que d’aller chez les deux et leurs amis pour des plats Africain. Mes moyens en tant que retraité, ne me permettent plus de me rendre dans ce pays accueillant aux multiples referendums pour toutes décisions, mais ce que je demande à toute la diaspora Burkinabé Suisse, ou sont vos deux héros compatriotes ? Henri Wandaogo, et Sibiri G. Kaboré ? Et qui devaient accueillir nos honorables parlementaires. La dernière nouvelle de Sibiri G. Kaboré, c’est qu’après avoir remis sa demande d’ambassade en Suisse, quelques temps après, Nebié notre représentant a l’ONU sur Genève est nommé représentant permanent du Burkina en Suisse, jusqu’à l’arrivée de son excellence P. Vokouma. Conclusion, rendons hommage a notre diaspora partout où elle est, et qui n’oublie pas son pays. Si Sibiri G. Kaboré, et Henri Wandaogo, et leurs amis que je n’ai plus de nouvelles depuis mon départ du ministère pour d’autres fonctions, je leur demande ou ils étaient pour honorer nos parlementaires ? Vous aviez toutes les salutations de tous ceux qui ont passé chez vous en Suisse et vieillissent de jour en jour comme vous. Continuez à se battre pour votre pays. Vive l’amitié Burkinabé-Suisse.


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