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Simon Compaoré à Bobo : « Boukary KABORE dit Le Lion ne parlera plus d’implantation de Koglwéogo »

7 janvier 2017, 03:04, par Sidpawalemdé Sebgo

Effectivement, vous n’avez pas bien compris l’article et les faits. Voila un résumé :

A) Deux personnes battues par des koglweogos se sont plaints aux Dozos, et la plainte est remontée au chef suprême des Dozos de l’Ouest, Ce dernier a amené l’affaire devant le chef suprême des Bobo Mandaré, à Bobo Dioulasso. Le chef et les Dozos estiment que ces actes posent trois problèmes graves :
1°) Le gouvernement a autorisé des individus (c’est ce que Boukare le Lion dit) à installer des koglweogos dans leur région alors qu’ils ont clairement dit non et que le ministre avait promis que cela n’arriverait pas. Le gouvernement ou en tout cas le ministre a manqué à sa parole et veut leur imposer "ses" koglweogos.
2°) Les koglweogos ont défié le chef suprême des Bobo Mandaré et partant toute la communauté, puisqu’ils savaient bien qu’on ne voulait pas d’eux mais se sont installés quand même. C’est une offense.
3°) Ces koglweogos se livrent aux actes qu’ils redoutaient justement, c’est à dire les sévices corporels et le paiement "d’amendes", en plus pour des histoires de femme. La scène de torture a été filmée et passée devant le chef suprême.
Ils ont donc décidé de partir "en guerre" pour régler leur compte à ces koglweogos installés "anarchiquement". Aux cotés du chef suprême des Bobos, il y avait Ali Konaté, président de l’Union nationale des Dozos du Burkina.

B) Pour essayer de désamorcer la crise, le chef adjoint des koglweogos de la zone couvrant le village de Poya (Makognadougou), où se sont déroulés les faits, Sempeko Karim, (adjoint de Boukari Kaboré dit le Lion) s’est associé au chef Dozo de cette même localité Traoré Seydou pour donner leur version. Selon eux, ces deux individus sont bien des voleurs, et il n’y a pas de rivalité entre les deux groupes à Makognadougou.

C) Cette sortie n’a pas calmé la colère des grands chefs Dozos et des Bobo Mandaré car c’est l’installation même des koglweogos le problème, avant de savoir ce qui a motivé les tortures. Ils entendent laver l’affront et ne pas tolérer l’existence de ce groupe. D’où le déplacement du ministre sur place pour intervenir avant l’affrontement qui se préparait.


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