Crise à la CAMEG : Lettre ouverte du RAME au Premier ministre
20 décembre 2016, 05:04, par
OUATTARA Badioré
Bonjour à toutes et à tous,
Je salue la volonté du RAME de ne pas rester indifférent à la gestion des médicaments, entre autres, essentiels dans notre pays. Je profite de son message pour rappeler aux uns et aux autres que le phytomédicament antidrépanocytaire FACA est aussi sur la liste des médicaments essentiels du Burkina Faso.
Avec tout le respect que je lui dois, je demanderais au RAME de chercher à savoir les raisons qui font que :
le FACA n’est pas distribué via les réseaux de la CAMEG
de l’avis même du directeur de l’IRSS, docteur OUEDRAOGO Sylvin, lors des JPO du CNRST en 2016, le FACA n’arrive pas à être distribué légalement en dehors du Burkina Faso
Il me parait logique, que pour des raisons de santé publique, toute la lumière soit vite faite sur le processus de RECHERCHE/DEVELOPPEMENT/PROMOTION de ce médicament.
Je rappelle que le Burkina Faso est membre de l’OAPI et cet organe dispose de Référentiels pour l’homologation des médicaments traditionnels améliorés ; il y a donc anguille sous roche si les promoteurs du FACA n’arrivent pas à l’homologuer, ne serait-ce que dans l’espace OAPI.
Est-il concevable que, pour s’approvisionner en FACA, tous les malades du monde entier doivent rejoindre le Burkina Faso ? Cela n’est-il pas une alerte suffisante pour dire que quelque chose cloche dans le FACA ?
Je reste disposé pour apporter ma par de contribution dans l’émergence d’un FACA plus sécurisé et mieux conquérant pour le bien de tous.
Dr Badioré OUATTARA, Pharmacien d’industrie, PhD
Direction Générale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (DGRSI)
00226/70 26 17 14
Bonjour à toutes et à tous,
Je salue la volonté du RAME de ne pas rester indifférent à la gestion des médicaments, entre autres, essentiels dans notre pays. Je profite de son message pour rappeler aux uns et aux autres que le phytomédicament antidrépanocytaire FACA est aussi sur la liste des médicaments essentiels du Burkina Faso.
Avec tout le respect que je lui dois, je demanderais au RAME de chercher à savoir les raisons qui font que :
le FACA n’est pas distribué via les réseaux de la CAMEG
de l’avis même du directeur de l’IRSS, docteur OUEDRAOGO Sylvin, lors des JPO du CNRST en 2016, le FACA n’arrive pas à être distribué légalement en dehors du Burkina Faso
Il me parait logique, que pour des raisons de santé publique, toute la lumière soit vite faite sur le processus de RECHERCHE/DEVELOPPEMENT/PROMOTION de ce médicament.
Je rappelle que le Burkina Faso est membre de l’OAPI et cet organe dispose de Référentiels pour l’homologation des médicaments traditionnels améliorés ; il y a donc anguille sous roche si les promoteurs du FACA n’arrivent pas à l’homologuer, ne serait-ce que dans l’espace OAPI.
Est-il concevable que, pour s’approvisionner en FACA, tous les malades du monde entier doivent rejoindre le Burkina Faso ? Cela n’est-il pas une alerte suffisante pour dire que quelque chose cloche dans le FACA ?
Je reste disposé pour apporter ma par de contribution dans l’émergence d’un FACA plus sécurisé et mieux conquérant pour le bien de tous.
Dr Badioré OUATTARA, Pharmacien d’industrie, PhD
Direction Générale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (DGRSI)
00226/70 26 17 14