Crise à la CAMEG : Le délibéré du procès pour faux et usage de faux renvoyé au 19 décembre 2016
8 novembre 2016, 07:26, par
Cheick Omar
Allons seulement. Et pendant ce temps, mon peuple se meurt. Dans le Burkina profond, mes parents meurent par manque de réactifs et d’approvisionnement de produits de première nécessité. Le décompte macabre a commencé depuis belle lurette. Et dans ce chronogramme macabre, c’est la justice qui donne le tempo. A chaque fois qu’on espère la fin prochaine de nos pleurs et gémissements, elle (la justice) dit aux malades de tenir, même si certains vont rendre l’âme avant le 19 décembre. C’est dure, mais c’est la justice. Et pendant ce temps, mon peuple se meurt. La mort à tout prix ! La mort à jamais ! La mort par défaut...de justice.
Allons seulement. Et pendant ce temps, mon peuple se meurt. Dans le Burkina profond, mes parents meurent par manque de réactifs et d’approvisionnement de produits de première nécessité. Le décompte macabre a commencé depuis belle lurette. Et dans ce chronogramme macabre, c’est la justice qui donne le tempo. A chaque fois qu’on espère la fin prochaine de nos pleurs et gémissements, elle (la justice) dit aux malades de tenir, même si certains vont rendre l’âme avant le 19 décembre. C’est dure, mais c’est la justice. Et pendant ce temps, mon peuple se meurt. La mort à tout prix ! La mort à jamais ! La mort par défaut...de justice.