Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé
20 octobre 2016, 19:29, par
Sidpawalemdé Sebgo
Naabiga, ce n’est pas un problème de personne mais d’institution et de confiance. La situation actuelle est l’œuvre d’une seule personne, le ministre de la santé qui par sa gestion désastreuse de la situation a crée une crise.
Si je suis un fournisseur qui livre à la CAMEG et qui accepte d’attendre 3 mois, 6mois ou 12mois pour être payé, et que j’apprends qu’il y a deux conseils d’administration et deux DG, je ne prendrai plus ce risque car je ne sais pas si celui qui sera là dans 6 mois va reconnaitre ma créance. Et comme acheter cash n’est pas évident, il y aura donc rupture.
La situation sera pire si la CAMEG est transformée en société d’état. Tout le monde sait que l’état est mauvais payeur, ce ne sont pas les entrepreneurs et fournisseurs qui attendent leur argent depuis des mois sinon des années qui nous diront le contraire. Sans l’aval des PTF, nous n’auront plus ni crédits fournisseurs avantageux, ni prix préférentiels. et bonjour les ruptures et augmentation des prix.
L’opposition que les gens (dont moi) manifestent aux "nouveaux" DG et CA n’est donc pas un soutien en tant que tel aux anciens, mais une défiance envers ce projet de main-mise sur la CAMEG pour être gérée directement par le ministère et les politiques dont les conséquences seront négatives pour la population. On peut d’ailleurs se demander pourquoi démanteler une structure qui marche ?
Naabiga, ce n’est pas un problème de personne mais d’institution et de confiance. La situation actuelle est l’œuvre d’une seule personne, le ministre de la santé qui par sa gestion désastreuse de la situation a crée une crise.
Si je suis un fournisseur qui livre à la CAMEG et qui accepte d’attendre 3 mois, 6mois ou 12mois pour être payé, et que j’apprends qu’il y a deux conseils d’administration et deux DG, je ne prendrai plus ce risque car je ne sais pas si celui qui sera là dans 6 mois va reconnaitre ma créance. Et comme acheter cash n’est pas évident, il y aura donc rupture.
La situation sera pire si la CAMEG est transformée en société d’état. Tout le monde sait que l’état est mauvais payeur, ce ne sont pas les entrepreneurs et fournisseurs qui attendent leur argent depuis des mois sinon des années qui nous diront le contraire. Sans l’aval des PTF, nous n’auront plus ni crédits fournisseurs avantageux, ni prix préférentiels. et bonjour les ruptures et augmentation des prix.
L’opposition que les gens (dont moi) manifestent aux "nouveaux" DG et CA n’est donc pas un soutien en tant que tel aux anciens, mais une défiance envers ce projet de main-mise sur la CAMEG pour être gérée directement par le ministère et les politiques dont les conséquences seront négatives pour la population. On peut d’ailleurs se demander pourquoi démanteler une structure qui marche ?