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Recherche scientifique et technologique : Le CNRST s’ouvre au public

30 septembre 2016, 06:48, par OUATTARA Badioré

Bonjour à toutes et à tous !
Je remercie notre portail Lefaso.net pour ce reportage
J’espère que l’auteur de cet article a pu suivre la conférence de presse donnée par le directeur de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), le docteur OUEDRAOGO Sylvin sur les acquis scientifiques de son institut ; le présidium était composé des professeurs GUISSOU Innocent Pierre, SEMDE Rasmané et docteur TIBIRI André
Je demanderais aux journalistes d’aller dans nos bibliothèques et aussi sur internet afin de comprendre la tragédie (pour la promotion de la Pharmacopée et la médecine traditionnelle) qui accompagne la vie "des FACA" de l’équipe du professeur GUISSOU Innocent Pierre.
Certes le prototype du "FACA" homologué en 2010 et 2015 au Burkina Faso peut alléger le poids de la croix des drépanocytaires, cela n’est heureusement pas le fruit de la recherche dite conventionnelle, mais un don de "Gracieuse Nature" depuis l’antiquité ; pour preuve c’est bien la recette d’un tradithérapeute, monsieur TANOU Jean (paix à son âme) du village de Fô qui a été piratée par les chercheurs !
Une mauvaise copie de son médicament a été faite en 1991 dans le cadre d’une thèse de médecine défendue par Feu/ docteur OUATTARA Alain (paix à son âme) ; cette fausse copie, plus toxique et moins efficace que la recette du tradipraticien fut appelée gélules FC 90_26.
La formulation de ces gélules (plus d’intrant Calotropis et moins de Fagara) par rapport au savoir faire du tradithérapeute, est aussi bien d’impardonnables erreurs toxicologiques que pharmacologiques. Ces gélules FC 90_26 du professeur GUISSOU Innocent Pierre furent donc un total échec et cela le poussa en 1995 à substituer maladroitement la dénomination "FACA" à "FC 90_26".
J’ai fait une communication le 11 /08/2016 à l’Université Ouaga I dans le cadre du WANNPRES qui est réseau des chercheurs de l’Afrique de l’Ouest sur les malversations scientifiques en rapport avec "les FACA" du professeur GUISSOU Innocent Pierre ; avant ma communication, j’ai envoyé un courriel à tous ceux qui sont concernés par ce problème, y compris la gendarmerie de Boulmiougou, de venir assister à la présentation et de participer au débat ; après la communication, j’ai envoyé aux uns et aux autres le support écrit de la Lettre et de l’Esprit de la dite communication.
Le CNRST, pour se donner une tribune de glorification a organisé ces journées portes ouvertes, je ne pouvais pas ne pas y assister et devant tous, y proclamer haut et fort la vérité sur "les FACA". C’est ainsi que je posai les questions suivantes au conférencier de l’IRSS, institut promoteur "des FACA", les questions suivantes :

- Pourquoi la recette du tradipraticien, monsieur TANOU Jean (paix à son âme) qui a inspiré les travaux de recherche sur les deux plantes (Fagara sp et Calotropis sp) en rapport avec la drépanocytose, n’a jamais fait l’objet de recherche alors qu’elle est potentiellement plus active et moins toxique que les produits développés par votre institut ?

- Quel est le rapport entre les gélules "FC 90_26" et "les FACA" ?

- Pourquoi, le "FACA" homologué au Burkina Faso, qui est un médicament composé de deux intrants (Fagara et Calotropis) est présenté comme un médicament simple c’est à dire formé d’un seul intrant ?

- Pourquoi le processus de développement de ce "FACA" a suivi une procédure antinomique en faisant les essais cliniques avant les études précliniques telles que la standardisation du prototype et la toxicité aiguë (DL 50) ?

- Pourquoi malgré l’homologation de ce "FACA" au Burkina Faso en 2010 et 2015, ses promoteurs n’arrivent pas à le faire enregistrer dans les pays demandeurs (Cameroun , Tchad, Niger, .....) ? Cette question est d’autant plus pertinente que le conférencier lui-même reconnait leur impuissance et compte sur des textes que l’UEMOA adopterait pour qu’un médicament homologué dans "x" pays le soit d’office dans "y" ! Les Référentiels d’homologation de ces médicaments ont été pourtant définis par l’OAPI dont le BURKINA est membre, si vos travaux scientifiques sont corrects, vous ne devriez avoir aucun problème pour soumettre vos dossiers d’homologation ailleurs !

- Le conférencier utilise improprement le terme "traceur" dans le cadre de la standardisation des médicaments mis au point par son institut ; je lui ai alors posé ces questions :
* pourquoi parler de "traceurs" au lieu de "principes actifs" avec l’intrant "Fagara" quand on sait que les "burkinabines" sont connues et sont les substances actives de cet intrant ?
*les traceurs choisis dans vos travaux sont-ils chimiques, thérapeutiques, internes ou externes ?

Comme, il fallait s’y attendre, je n’ai eu AUCUNE réponse à ces questions !
Le docteur OUATTARA Badioré continuera la lutte afin que se manifeste la vérité ; on ne peut pas s’empresser d’emprisonner des vendeurs de lait et de boissons dits frelatés et laisser courir des "Chercheurs" auteurs de mensonges scientifiques et s’appropriant injustement les recettes des tradipraticiens !
OUI LE FACA SOIGNE ET SI LA RECETTE DU TRADITHERAPEUTE ETAIT MIEUX ? CES CHERCHEURS FONT OMBRAGE AU SAVOIR FAIRE DES TRADIPRATICIENS ET CELA EST INTOLERABLE DANS UN ETAT DE DROIT.
VIVEMENT QUE LA TELEVISION NATIONALE NOUS INVITE A UN DEBAT PUBLIC

Cordialement !
Dr OUATTARA Badioré, Pharmacien d’industrie, PhD
Direction générale de la recherche scientifique et de l’innovation (DGRSI)
00226/70261714


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