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Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

9 septembre 2016, 18:38, par Indjaba

Internaute N°26 "Sidpawalemdé Sebgo". J’ai bien aimé les arguments que tu as utilisés mais je reste partiellement convaincu. Je m’en vais me faire comprendre en faisant un parallèle avec le secteur des télécommunications. Quand l’ONATEL était seule la communication était plus chère alors qu’elle faisait une grosse commande pour tout le pays (le monopole rend cher). De nos jours avec les 3 opérateurs qui font chacun sa petite commande ; on communique malgré tout beaucoup moins cher. Le personnel réuni des trois opérateurs de télécommunication dépasse de loin le personnel de l’ONATEL seul : la libération d’un secteur induit bel et bien beaucoup plus de recrutement de personnel dans ce secteur. Les taxes et impôts payés par les 3 operateurs de télécommunication sont beaucoup plus importants que les taxes payées par l’ONATEL : la libéralisation dans un secteur engendre beaucoup plus de bénéfice pour l’état qui peut faire face plus facilement au besoin des plus pauvres. Pour finir je ne suis pas d’accord quand vous semblez content quand vous dites ceci :"Enfin, en tant qu’association d’utilité publique, la CAMEG ne va payer ni taxes, ni impôts ou autres frais qui se répercutent sur le prix" c’est à dire que vous êtes d’accord que la CAMEG soit traité sur le plan fiscal au même titre que l’association des ressortissants de gorgadji à Ouaga (ARGO) pendant que le DG de la CAMEG touche plusieurs briques par mois avec plusieurs véhicules de luxe à sa disposition. En outre qui vous dit que tous les Burkinabè sont incapable de payer des produits fiscalement taxés. Laisser l’Etat récolter les taxes chez ceux qui sont plus ou moins fortunés pour les réinvestir dans les secteurs sociaux. S’il y a monopole, vous obligerez en ce moment un monsieur comme Lassine, comme les Kanaz etc à payer des produits de 100f au même titre que l’habitant des non lotis de tourweogo pendant que ces plus aisés pouvaient payer ces même médicaments à 1000 à un privé qui reverserait un impôt à l’Etat qui l’utiliserait pour soigner les pauvres.


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